Pour seul cortège, Laurent Gaudé
Alexandre fut vaincu par la maladie, insidieuse et sauvage, implacable, qui le terrassa et le jeta à terre un soir de banquet, à Babylone. L’habitait alors encore cette insatiable soif de conquête, d’infini et d’éternité, cette force immense d’un homme qui, ayant fini sa vie, ne savait pas mourir.