Une arrive, l’autre part. La CADEUL abroge ces jours-ci son exécutif, et il a donc le départ de Guy-Aume Descôteaux, le dernier président de la CADEUL. Retour avec lui sur deux ans de décisions.
Jean Louis Bordeleau
Au cours des deux années passées à l’exécutif, Guy-Aume a été VP aux affaires institutionnelles avant d’être président et a vu passé moult dossiers : les problèmes de la TacEQ jusqu’à la reprise de la cafétéria par les étudiants, en passant par la mise en place d’une garderie.
Pour le principal intéressé, le dossier dont il est le plus fier, c’est la présence de la CADEUL sur le campus. Rappelons que, dès juin, les étudiants géreront non seulement le Pub universitaire et le dépanneur chez Alphonse, mais aussi le comptoir de restauration du pavillon.
« Ç’a été un travail sur deux années, c’est un dossier historique de la CADEUL », explique M. Descôteaux. Il est confiant que la prochaine présidente, Caroline Aubry, saura bien gérer la suite du dossier.
Ensuite, M. Descôteaux se souvient qu’« il y avait eu un référendum pour qu’une cotisation spéciale soit prélevée pour l’aménagement de locaux dans le nouveau PEPS pour une halte-garderie — une garderie avec une cinquantaine de places, ouverte en soirée et les fins de semaine. Donc c’est vraiment une garderie qui s’adapte au cours des gens. C’est quelque chose dont on est bien content. Je soulignerais particulièrement le travail de Geoffroy Boucher, le VP aux finances qui a beaucoup travaillé sur ces dossiers-là. »
Un dossier plus discret a été de faciliter les prises de décisions. Guy-Aume Descôteaux parle d’un « tout nouveau processus d’orientation pour la CADEUL. » Il explique : « La façon de décider ce que la CADEUL va faire dans une année, on a changé le processus de façon à impliquer au maximum les associations, les membres du CA et les gens par rapport aux dossiers qui les touchent. Ça a été une grosse préoccupation pour moi et pour l’exécutif d’augmenter le processus d’information et de reddition de compte qui est donné aux associations. Notre rapport annuel fait 80 pages. Je crois que l’année d’avant, ça avait 20 ou 30 pages. »
Se tasser de la TaCEQ
La TaCEQ — la Table de Concertation des Étudiants du Québec — est un regroupement national d’associations étudiantes. La CADEUL fait partie de la TaCEQ. Ces dernières années, des tergiversations ont malmené ce regroupement. Ce dossier a « le moins facilement avancé », selon M. Descôteaux.
« Ça fait deux ans qu’on parle de réforme, qu’on met beaucoup d’effort, beaucoup d’énergie, beaucoup de temps à travailler sur l’organisation de la TaCEQ pour arriver à faire un mouvement national qui arrivait à atteindre ses objectifs, qui était fonctionnel. »
Mais ça n’aura pas été suffisant. Les autres associations étudiantes de la TaCEQ ont quitté le navire. En pratique, la TaCEQ n’existe plus. Ensuite, pour M. Descôteaux, la CADEUL n’aura pas de problème àvfaire entendre sa voix.
« La CADEUL, c’est quand même une des plus grosses associations d’étudiants au Québec. Au final, au niveau des affaires externes, on est capable d’avoir un impact sans être capable d’être affilié. On n’est pas en urgence. »
Des gros partys
La CADEUL s’occupe des partys de la rentrée depuis mémoire d’homme. Depuis trois ans, c’est elle qui se charge de faire les partys de la rentrée d’hiver.
Près de 10 000 personnes pour les célébrations d’automne. De 1000 à 2000 pour l’équivalent d’hiver. Ceux qui étaient présents s’en rappellent, certains ont dû être refoulés à la porte : trop de monde. Pour le président de la CADEUL, c’est évident : « c’est un gros succès! »
Par ailleurs, la CADEUL a développé les partys du jeudi. L’exécutif s’est occupé d’offrir des formules clé en main pour les associations voulant louer le Grand Salon. « Chaque jeudi, la CADEUL a la réservation de la salle. On s’occupe de tout ce qui est technique, permis d’alcool, ce genre de choses là. On fait une espèce de formule clé en main, ce qui fait que c’est beaucoup plus simple pour les organisations étudiantes d’organiser des évènements là », raconte M. Descôteaux.
Pour la suite des choses, M. Descôteaux ne compte plus s’impliquer, mais plutôt « relaxer », lui qui a besoin de quelques crédits pour terminer ses études en géographie.
NDLR : L’équipe d’Impact Campus souhaite une « retraite » agréable à M. Descôteaux.