Semaine étudiante populaire : La parole aux étudiants

La deuxième édition de la Semaine étudiante populaire à l’Université s’est ouverte lundi 9 mars. Le principe ? Des conférences organisées par des étudiants pour des étudiants. Impact Campus vous présente le programme et les objectifs de ce projet.

Sept conférences en cinq jours. Pour sa deuxième édition, le programme de la Semaine étudiante populaire s’annonce chargé. « Le but de cette manifestation est de valoriser la production intellectuelle », détaille Emmanuel Guay, le coordonnateur général de l’Association des étudiants en sciences sociales (AESS). Même si au départ le projet s’adresse aux étudiants membres de l’association, on retrouve cette année un étudiant en philosophie.

Par ailleurs, les conférences traiteront surtout de sujets d’actualité, comme la prostitution, l’aide médicale à mourir ou encore comment être une femme en politique. « Les thèmes sont assez variés, ce qui permet de diversifier les sujets et de montrer de nouvelles perspectives », commente Emmanuel. Avec une règle simple : il n’y a pas que les salles de classe qui sont des lieux de savoirs.

La parole aux étudiants

Selon le représentant de l’AESS, le principe de la Semaine étudiante populaire est de créer « une véritable plateforme étudiante, un dialogue entre eux. » Chaque conférence est en effet organisée par des étudiants, dont beaucoup sont au baccalauréat. « Pour les étudiants de premier cycle, c’est l’occasion de faire valoir leurs expériences, explique Emmanuel Guay. Ainsi, la conférence portant sur les défis du syndicalisme sera animée par un étudiant syndiqué. » Les étudiants sont en totale autonomie par rapport à leur projet. « En général, ceux qui s’engagent ont déjà des idées très précises. Mais si besoin, l’association peut les conseiller par rapport à des questions de logistique et de matériel. »

C’est aussi l’occasion pour les étudiants de sortir des thèmes imposés en classe ou de creuser certains aspects qui ne sont pas vus en cours. « Le but est de les convaincre que le droit de parole ne s’acquiert pas avec le temps, en devenant un spécialiste dans tel ou tel domaine. Eux aussi peuvent proposer des visions différentes. » Des moments de discussion et de réflexion sont également prévus à la fin de chaque conférence pour que chacun puisse réagir. « Une sorte de colloque en fait », sourit Emmanuel Guay.

Cette semaine étudiante a également vocation à être une instance de socialisation. « Lorsque les conférences ont lieu le soir, on propose aux participants de venir prendre un verre avec nous pour se rencontrer et continuer la discussion. »

La semaine étudiante populaire se tient du 9 au 13 mars au pavillon Charles-De Koninck.

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