En hiver, les muqueuses du nez et de la bouche sont moins efficaces pour empêcher l’entrée des virus et autres pathogènes. L’air généralement plus sec à l’intérieur assèche les muqueuses des membranes nasales qui deviennent alors plus vulnérables, mentionne le Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail (CCHST).
Il arrive aussi que les gens blâment l’air climatisé pour leur nez qui coule. Encore une fois, un assèchement des muqueuses est en cause, puisque les climatiseurs tendent à déshumidifier l’air, toujours selon le CCHST.
Virus, transmission, prévention
La plus importante famille de virus causant le rhume est le rhinovirus, soit «virus des fosses nasales». Il cause une infection qui peut aussi affecter la gorge et se manifester par des douleurs, des éternuements ou des sécrétions nasales.
Au total, il existe plus de 200 virus du rhume. Il est également possible d’être porteur d’un virus du rhume sans en ressentir les symptômes. Un phénomène que l’on appelle une infection subclinique.
Les virus se fixent alors aux muqueuses du malade et peuvent aussitôt se transmettre par les gouttelettes projetées dans l’air lorsqu’on tousse ou que l’on éternue. Ils résident également dans le mucus du nez, ce pour quoi il est conseillé de jeter les mouchoirs aussitôt qu’ils sont utilisés. Souvent, il suffit de serrer la main de quelqu’un pour l’infecter, du moment qu’il porte ensuite sa main à ses propres muqueuses.
Il n’est pas vraiment possible de prévenir le rhume efficacement. Selon le CCHST, tous les adultes souffrent de deux à cinq rhumes par année. Pour réduire la transmission de la maladie, les mêmes précautions que celles prises lors de la vague de grippe A(H1N1) sont suggérées par le CCHST : se laver les mains fréquemment, éviter de toucher directement les surfaces communes (poignées de portes, commutateurs) et prendre soin de tousser et d’éternuer dans le creux du coude.