Mon récent sentiment d’appartenance envers la ville de Québec, je le dois au Moulin à images. Comme des milliers de touristes, je ne suis pas de Québec. Avant le début des festivités, j’avais du mal à comprendre comment l’organisation du 400e allait réussir à faire ressentir ce sentiment unificateur, si important lorsqu’on célèbre l’anniversaire d’une ville.
Pour bien d’autres et pour moi, mon rôle dans ce 400e devait se résumer à profiter des spectacles et à faire grimper le taux d’assistance des activités grand public. Et pourtant…
Lorsqu’un soir de juillet je me suis avancée près des silos à grain de la Bunge et que le Moulin à images s’est mis à tourner, ça a été comme un grand frisson. Un frisson qui, je crois, a été partagé par les gens autour de moi, qu’ils proviennent de Québec, de Rimouski ou de l’Abitibi. N’ayant pas assez de sens pour tout capter, je me suis laissée bercer par l’ensemble de l’œuvre audiovisuelle.
En 40 minutes, j’ai appris et ressenti. Les tonnes de parcelles vidéo de la Vieille Capitale m’ont fait revivre une époque et les symboliques innombrables du document m’ont fait comprendre des enjeux et des mentalités révolues. Si la ville de Québec est le début de toute une patrie, le Moulin à images est certainement le début d’un 400e réussi.