Mirjana Lucic-Baroni en mission

Mirjana Lucic-Baroni tentera de défendre ses titres en simple et en double de la Coupe Banque Nationale acquis l’an dernier, à l’occasion de la nouvelle édition de la compétition présentée au PEPS de l’Université Laval jusqu’au 20 septembre.

«Je planifiais d’aller à un autre tournoi, au Japon. Mon entraîneur pensait que c’était un meilleur choix pour moi d’aller là-bas. Mais, c’est vraiment difficile de passer sur ce tournoi», s’est exprimé la Croate de 33 ans, heureuse d’avoir arrêté son choix sur l’évènement de la Vieille Capitale, à l’occasion du tirage au sort du tournoi, vendredi après-midi.

Arrivée à Québec vendredi à la suite d’un voyage de deux jours en provenance de la Floride, elle a avoué avoir de bons souvenirs de l’évènement qui lui a permis de gagner plusieurs points au classement de la WTA il y a maintenant 12 mois : «Ce tournoi m’a définitivement aidé à construire ma confiance».

Dès le premier tour, celle qui occupe aujourd’hui le 48e rang du classement mondial fera face à la jeune sensation québécoise de 18 ans, Françoise Abanda (317e), fort probablement mardi soir: «Ça ne m’importe pas vraiment contre qui je joue, jure-t-elle. Je suis juste excitée de revenir sur le court central en tant que championne défendante.»

L’an dernier, Abanda, originaire de Montréal, avait fait face à la tête d’affiche, Venus Williams, pour amorcer la compétition. Elle s’était alors inclinée en deux manches.

«C’est ça le tirage. Quand tu compétitionnes, tu dois être prête à tout. Et moi je dis toujours, dans ce temps-là, c’est comme si tu jouais la finale en partant. Il faut qu’elle soit dans cet état d’esprit», a indiqué le directeur du tournoi, Jacques Hérisset, au sujet d’Abanda.

En double, Mirjana Lucic-Baroni formera un duo avec la même partenaire que l’an dernier, soit Lucie Hradecka.

En bref

Les qualifications pour le tournoi se sont amorcées samedi matin. Les Québécoises Aleksandra Wozniak et Marie-Ève Pelletier, qui effectuent un retour progressif à la compétition, ainsi que Malika Auger-Aliassime, qui en était à ses débuts professionnels, n’ont pas été en mesure d’accéder à l’étape suivante.

Quant à lui, Jacques Hérisset en est à une dernière année comme directeur du tournoi. Il cédera ensuite les fonctions qu’il occupe depuis les débuts de l’évènement, en 1992, à son adjoint actuel, Pierre-Luc Tessier. «Moi, je vais le superviser. Et en 2017, je vais être encore là parce que je ne veux pas manquer le 25e», assure le principal intéressé.

Auteur / autrice

Consulter le magazine