Photo : Cécilia Foissard

Le Prolo met les petits plats dans les grands

Du nouveau au Prolo. Le café du pavillon Palasis-Prince ouvert et géré par les étudiants en administration a le vent en poupe. En plus d’être une cafétéria, le café compte élargir son offre de services en offrant désormais un service traiteur. Du nouveau qui promet.

Après seulement quelques semaines d’ouverture, le Prolo Cuisine propose d’étendre son champ de compétence en proposant un service de traiteur, nécessaire lors de la tenue d’évènements. Cette nouvelle a été annoncée par Simon Rheault, vice-président aux finances de l’Association des étudiants en sciences de l’administration (AÉSAL) et étudiant en comptabilité.

Celui-ci explique que des personnes extérieures à l’Université Laval venaient les démarcher pour organiser ce genre de prestation de services. L’ambition du Prolo et les idées florissantes de l’AÉSAL ont fait le reste. « Il y a déjà un intérêt des gens à l’extérieur sans faire aucune publicité », révèle l’étudiant en comptabilité.

Le coup d’essai sera mis à l’œuvre durant la fin de semaine du 29 au 31 janvier prochains, où l’UL accueillera l’Omnium financier, une compétition universitaire de comptabilité et finance d’envergure regroupant 13 universités canadiennes. Le Prolo devra gérer l’organisation des pauses-café, des repas pour des cocktails, ainsi que des commandes de boîtes à lunch.

La clé du succès

Après l’engouement autour de l’ouverture attendue en novembre dernier, le café étudiant du Palasis-Prince continue d’être victime de son succès. Plusieurs facteurs expliquent cette réussite. Parmi ceux-ci, il faut compter la qualité des repas proposés à moindre coût. « On voulait maintenir des prix très bas. Cela reste un service aux étudiants », souligne Simon Rheault.

Depuis son ouverture, la clientèle s’est élargie grâce au bouche à oreille, constate Victoria Richard, une employée.

Photo : Cécilia Foissard
Photo : Cécilia Foissard

Le corps professoral et les étudiants d’autres pavillons sont davantage enclins à venir manger au Prolo plutôt qu’à la cafétéria qu’il y avait auparavant, rapporte l’étudiante, qui était déjà là avant sa mise en place.

Pour le vice-président aux finances de l’AÉSAL, le Prolo jouit d’une bonne réputation en dehors du pavillon d’administration grâce à la variété de services qu’il propose. « On n’a pas fini de faire parler de nous à l’extérieur. Avec ce qui s’en vient, on a de plus en plus de gens qui ont un engouement pour venir », fait valoir l’étudiant.

 

Indépendance envers les autres fournisseurs ?

Reste désormais le défi de devenir totalement indépendant par rapport aux fournisseurs tel Saveurs Campus. « Progressivement, on commence à avoir des menus que l’on fait nous-mêmes », affirme l’étudiant en administration.

Il explique qu’initialement, l’équipe aurait aimé pouvoir être autonome à compter de janvier 2016, mais des raisons logistiques ont poussé le Prolo à revoir son échéancier, avant de pouvoir voler de ses propres ailes. Idéalement en septembre prochain, selon Simon Rheault.

Il ajoute ne pas vouloir prendre d’engagement clair sur la question. « On ne sait pas ce qui peut arriver. On peut réaliser qu’avec ce que Saveurs Campus nous offre, c’est plus intéressant de faire affaire avec eux pour certains produits », conclut-il.

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