Mot de science de la semaine, complément d’informations

Balayer l’Alzheimer

Une accumulation de plaques amyloïdes, des débris qui « encombrent » le cerveau des patients, cause la maladie d’Alzheimer. Comment empêcher ce processus? Des chercheurs d’ici cherchent des pistes de réponses.

Jean Daniel Doucet

Un vaccin contre l’Alzheimer

L’approche adoptée par la plupart des chercheurs et des compagnies pharmaceutiques, est de réduire la quantité de plaques bêta-amyloïdes (βA) dans le cerveau des patients. On a donc développé des vaccins produisant des anticorps contre les fragments de peptides βA. Ces anticorps, produits par le patient ou en laboratoire, ont eu des effets limités. Des compagnies comme Glaxo Smith Kline (GSK), qui compte un bureau à Québec, cherchent des adjuvants, des composés qui augmentent cette réponse immunitaire contre les plaques amyloïdes.

Un GPS pour plaques amyloïdes

Certains scientifiques proposent plutôt de récupérer les microglies « nettoyeurs » et de les entraîner en éprouvette à se rendre au cerveau pour détruire les plaques amyloïdes. Chez la souris, un récepteur appelé CCR2 agit comme un GPS avec comme destination les plaques amyloïdes pour les microglies. Une stratégie qui a montré son efficacité chez la souris et chez l’humain selon Serge Rivest, directeur du Centre de recherche du Centre hospitalier universitaire de Québec, mais qui est très coûteuse et techniquement exigeante.

En attendant le traitement

Récemment, la course à pied et la musique ont été associées à une réduction des symptômes de la maladie de l’Alzheimer. Ces stratégies ne permettent pas de guérir la maladie, mais permettent aux hommes et aux femmes atteints de jouir d’une meilleure qualité de vie en attendant un traitement plus efficace.

Auteur / autrice

Consulter le magazine