Victime de deux vols les 19 septembre 2015 et 1er juillet 2016, le Musée de géologie René-Bureau de l’Université Laval s’est retrouvé au cœur d’une vaste enquête policière l’an dernier. Récemment, de nouvelles mesures semblent avoir été prises à l’interne pour sécuriser cette section du pavillon Adrien-Pouliot.
Ces changements surviennent quelques mois après que des dizaines d’espèces de roches aient été dérobées par un suspect de sexe masculin. Celui-ci serait décrit comme « portant des gants de travail gris et rouges, un masque blanc, des pantalons gris et des lunettes fumées noires », selon le Service de police de la Ville de Québec.
À deux reprises, le présumé responsable se serait introduit dans les couloirs du pavillon Adrien-Pouliot avec la même démarche et le même accoutrement. « Il ne prend pas toutes les pierres, il a l’air de les choisir », avait alors déclaré le porte-parole du SPVQ Pierre Poirier dans une entrevue avec Le Soleil.
Nouvelles dispositions au périmètre
La plus vieille collection géologique du Québec est dorénavant protégée par deux caméras de sécurité reliées au Service de sécurité et de prévention de l’Université. Questionnée sur la nature de ces investissements, l’administration lavalloise s’est contentée de répondre que « pour ne pas compromettre la sécurité des lieux, nous ne pouvons pas détailler les moyens mis en place ».
Le long du corridor où sont disposées les différentes espèces, des pancartes signalant «Pour votre sécurité, secteur sous surveillance de caméras » ont été installées à certains endroits. Plusieurs roches ne figurent également plus sur les tablettes de certaines vitrines, lesquelles sont indiquées être « en rénovation ».
Rejoint par Impact Campus, le comité responsable de Musée René-Bureau n’a d’ailleurs pas voulu répondre aux questions, par souci de sécurité.