Une vague d’agressions se serait produite aux résidences de l’Université Laval dans la nuit de vendredi à samedi, selon le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ). Neuf plaintes, dont quatre à connotation sexuelle, lui ont été transmises. Une enquête a été ouverte.
L’UL a réagi publiquement lors d’un point de presse à 10 h 30 ce matin. La porte-parole de l’Université Laval Andrée-Anne Stewart a voulu rassurer tous les étudiants. « C’est une situation exceptionnelle qu’on vit, ce qui fait qu’on est en vigie constante, et d’heure en heure, des ajustements seront apportés, lance-t-elle. Même les mesures normalement en place ont été resserrées. »
De son côté, l’agent aux communications du SPVQ Pierre Poirier insiste sur la nécessité de distinguer la nature des infractions. « La personne qui s’introduit dans une chambre nous est signalée, mais ce n’est pas nécessairement une intrusion à caractère sexuel, indique-t-il. Il faut départager tout ça. »
Pour l’instant, aucun étage n’est précisément ciblé étant donné que plusieurs d’entre eux sont mixtes. Des preuves vidéos provenant des caméras de surveillance sont présentement entre les mains de la police.
Concrètement, des conseillers à la vie étudiante circulent à travers le campus et continueront de le faire dans les prochains jours pour écouter et outiller les étudiants sur le sujet. Mme Stewart rappelle que le Centre d’aide, la Direction des services et le Centre de prévention et d’intervention en matière d’harcèlement sont également disponibles. « Il y a une présence physique autour des résidences actuellement, toutes les allées et venues sont contrôlées », souligne-t-elle.
Quelques heures après les évènements samedi, une chaine de communication par courriel a été transmise aux résidents et étudiants concernés de l’Université Laval. Ledit message demandait à tous de verrouiller les portes, de mettre les chainettes et de rester vigilants.
Plus de détails à venir demain.