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Dans le passé d’Impact Campus : Le BECEF arrive à point pour la remise des travaux

À l’occasion de son 30e anniversaire, Impact Campus vous propose chaque semaine un article paru dans ses pages lors des trois dernières décennies. Ces textes sont l’occasion de revenir sur certains événements ayant marqué l’histoire de l’Université Laval.

Un service d’aide en français voit le jour à l’Université Laval. Dès cette semaine les étudiants pourront téléphoner ou amener leurs travaux pour faire évaluer leurs problèmes en français au Bureau étudiant de consultation en français (BECEF).

Texte de Pierre Béland publié à la page 3 de l’édition du 13 décembre 1988

Le BECEF ne corrige pas les travaux des étudiants, mais identifie leurs problèmes en français. « On voudrait être capable d’aider les étudiants, pour que quand ils cesseront de consulter le BECEF, ils aient assez de bagages pour se débrouiller tout seul », a déclaré la présidente, Linda Delaney.

Le principe de consultation est le suivant. L’étudiant amène un texte d’un minimum de deux pages qu’il a rédigé et fixe un deuxième rendez-vous. Lors de la deuxième rencontre, il peut connaître ses principaux problèmes en français. Selon la gravité du problème, l’étudiant sera orienté vers des cours, des ateliers ou un dépannage immédiat. L’étudiant, selon sa disponibilité, aura la possibilité d’établir un plan d’action avec le BECEF. « Les séances avec un étudiant sont préparées et personnalisées. On veut donner un service de qualité et assurer un suivi avec les étudiants qui en ont besoin », a affirmé Linda Delaney. Enfin, le BECEF préparera ses propres ateliers et cahiers d’exercices, à partir des problèmes identifiés chez les étudiants.

Ce sont présentement sept étudiants bénévoles en littérature, en traduction et en linguistique qui font fonctionner le BECEF. « Si on veut être réaliste, chaque étudiant bénévole consacrera environ six heures par semaine. Donc au début, le BECEF ne pourra pas rencontrer beaucoup de monde, et cela tant qu’il n’y aura pas d’autres étudiants qui s’ajouteront à l’équipe ».

« L’idée du BECEF est née au printemps 1988, suite à une annonce parue dans le « Fil des événements » demandant des personnes intéressées à fonder un bureau de français. À ce moment, le BECEF n’a fait que sa charte, car il ne restait que trois semaines à la session. Durant l’été, la majorité des étudiants étaient absents, il ne s’est rien passé. Finalement à l’automne, nous avons réussi à obtenir un local seulement au mois de novembre », a indiqué Linda Delaney.

Le service des activités socio-culturelles a fourni un local, un téléphone et un financement de $2 000 pour la première année. La CADEUL a donné $ 800 pour l’acquisition des ouvrages de référence.

Le BECEF est ouvert trois heures par jour, l’avant-midi, jusqu’au 16 décembre. Le bureau reprendra ses activités en janvier, mais on ne connait pas encore la période de la journée où il sera ouvert. Le BECEF est situé au 4422 du pavillon Bonenfant et le numéro de téléphone est le 656-3257. Tous ces services sont gratuits.

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