Photo : Élia Barbotin

Dernière consultation publique à l’UL : le travail en collaboration

La dernière consultation publique de la campagne Ensemble UL, avec audace, s’est tenue le 7 novembre à l’Atrium Jean-Guy Paquet, du pavillon Alphonse-Desjardins. D’une durée de deux heures, le forum thématique répondait à la grande question : Ensemble, que devons-nous améliorer pour que notre Université offre des propositions uniques ?

Animée par la rectrice, Sophie D’Amours, et cinq autres membres du rectorat, la consultation a une nouvelle fois regroupé une foule importante qui désirait se faire entendre sur la notion de vivre ensemble, de communauté. « C’est un état d’être. Ensemble on est plus grand que seul », souligne la rectrice, d’entrée de jeu.

Avant de répondre aux questions du public, les animateurs ont présenté une vidéo réalisée par la Fondation de l’UL qui partage la vision d’une dizaine d’étudiants sur la notion d’une université idéale. Les mots « Culture », « verte », « vie saine », « agréable » et « accueillante » sont les termes qui ont été nommés le plus souvent.

L’ancienne professeure au Département de génie mécanique se dit très heureuse et fière de son équipe pour l’organisation de ces consultations. « Je suis aussi emballée par la réaction de la communauté », ajoute-t-elle. Mme D’Amours croit que l’UL a adopté une nouvelle façon de travailler toutes et tous, ensemble.

Le défi est maintenant de prendre ces idées et de faire des choix. « Ça nous permet de porter un regard plus attentif et de mettre en place des ressources plus significatives », explique la rectrice. Elle affirme qu’un rendez-vous annuel serait important. « Un rendez-vous pour réfléchir de nos bons et mauvais coups. »

Les étudiants-parents se font entendre

Présente dans la majorité des consultations, l’Association des parents-étudiants de l’Université Laval (APÉTUL) a conclu ses interventions par la remise d’un mémoire préliminaire nommé Ensemble pour la conciliation famille-études-travail.

Marie-Pier Landry, présidente du CA de l’APÉTUL, souligne à nouveau toutes les difficultés que rencontrent les étudiants-parents de l’UL : « Conflits d’horaire, épuisement, pauvreté, assurance santé, rythme d’étude. L’UL doit faire preuve d’innovation en créant la première politique familiale au Québec. »

Sophie D’Amours affirme que son administration a déjà commencé à analyser la question, à comprendre les défis et à travailler sur le développement d’une politique visant les étudiants-parents. Lyne Bouchard, vice-rectrice aux ressources humaines, explique qu’il ne faut pas oublier d’inclure les jeunes enseignants et employés qui sont aussi de jeunes parents. « L’Université devrait vous assister là-dedans. On est conscient du défi. », assure-t-elle.

Santé durable

«L’UL doit être porteuse du flambeau de la santé durable », lance le président de l’Alliance santé Québec, Michel Clair. La santé durable s’intéresse à la recherche en santé autrement que par le strict envie de guérison, selon lui.

Le mieux-être au quotidien, la santé mentale et physique sont des notions importantes d’une santé durable et essentielles pour l’administration en place. À ce sujet, la vice-rectrice aux ressources humaines souligne l’importance du bien-être du personnel. Elle se dit prête à analyser différentes idées pour améliorer la situation.

Pour améliorer la santé mentale des employés et des étudiants, la présidente du Centre de prévention et d’intervention en matière de harcèlement (CPIMH), Josée Laprade, suggère la création d’ « un service de règlement des différends ». Soulignant la difficulté d’organiser des rencontres entre deux individus vivant un conflit, elle estime qu’un service, avec des médiateurs accrédités, indépendants et regroupant tous les programmes, pourrait améliorer la situation.

Les étudiant(e)s du 3e âge 

Remplie d’énergie, Carole Rivard Lacroix, présidente de l’association des étudiantes et étudiants de l’Université du 3e âge de Québec (AEUTAQ), demande un plus grand support de la part de l’UL pour les 3500 étudiants du 3e âge qui fréquentent le campus durant l’année.

Elle souhaite une vision à plus long terme ainsi qu’une plus grande diversité dans les formations offertes. Elle souligne aussi qu’un appui financier serait d’une grande aide. « On est positif, mais on sait qu’il y a encore beaucoup de potentiel », assure la présidente de l’AEUTAQ.

« C’est une occasion incroyable! Les gens, tout au long de la vie, ont envie d’apprendre et de se développer. C’est un grand chantier, mais c’est un chantier qui interpelle tout le monde, tous les niveaux », répond la rectrice en affirmant que ce dossier sera bien étudié, félicitant au passage Mme Rivard Lacroix pour son énergie contagieuse.

Lyne Bouchard rappelle que tous les membres et étudiants du campus ont jusqu’au 17 novembre pour envoyer des commentaires et suggestions sur le site Internet de la campagne. Elle note que le plan sera déposé en début d’année 2018.

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