Photo : Courtoisie, Brassta

Brassta : une nouvelle bière pour la microbrasserie étudiante

Lors du dernier entretien entre Brassta et Impact Campus, Aurore Cournoyer, vice-présidente aux communications de la microbrasserie universitaire, avait affirmé que le comité désirait offrir une nouvelle bière chaque session. La promesse est respectée, La Père Casault sera disponible dès le 12 février prochain.

Les membres de la microbrasserie étudiante offriront une bière de type belge. « C’est un style peu exploité au Québec, ça s’appelle la simple belge », une bière inspirée par les pratiques des moines trappistes en Belgique, explique le directeur de la production du groupe, Jean-Pascal Turcotte-Scott.

Promettant un caractère plus prononcé que la dernière nouveauté, l’Initiée, Jean-Pascal précise que le produit met de l’avant les différents houblons. « Généralement, la simple belge, c’est un produit plus houblonné, mais avec des houblons très nobles, qu’on va dire plus neutres. Mais là, on a pris des houblons américains, avec plus de caractère. »

La Père Casault, brassée en partenariat avec La Barberie, est une bière à 5,0% d’alcool qui proposera des saveurs d’agrumes et herbacées, explique le directeur de la production chez Brassta. « On a américanisé, on va dire, un produit belge », ajoute-t-il.

Les étudiants pourront la déguster lors d’une soirée de lancement, le lundi 12 février, à 17h30 au Pub Universitaire. La Père Casault devrait aussi être disponible sous peu au Café Fou Aeliés.

« On pense que c’est un produit qui va aller chercher une nouvelle clientèle, surtout par le concept et le nom qu’on lui a donné », croit l’étudiant en sciences et technologie des aliments. La Père Casault est un hommage au premier recteur de l’Université Laval, Louis-Jacques Casault, qui était lui aussi prêtre, et au bâtiment qui porte aujourd’hui son nom sur le campus.

L’Initiée, un léger manque de caractère

Lors de la rentrée universitaire, en septembre dernier, Brassta avait lancé une bière légère: l’Initiée. Ce fut un énorme succès lors de l’Oktoberfest, plus de 500 litres ont été vendus, relèvent Jean-Pascal Turcotte-Scott et Aurore Cournoyer.

Cette bière, décrite en septembre comme légère, rafraîchissante, avec des touches de houblons allemands a reçu quelques critiques. « Il y a des gens qui la trouvait un peu trop buvable, qui manquait un certain caractère funk de la micro, mais on s’est ajusté avec le nouveau produit », assure Jean-Pascal.

Néanmoins, les membres de la microbrasserie indiquent que les 1 750 litres produits sont presque tous vendus. Une belle réussite pour le comité étudiant qui dépend financièrement de ses ventes à 100 %.

Les défis d’une microbrasserie étudiante

Les membres de Brassta soulèvent que les ententes commerciales entre les associations étudiantes et certaines grandes compagnies du monde des bières rendent la tâche plus complexe. « Les fameuses ententes d’exclusivité des associations étudiantes, c’est un de nos défis à relever. On travaille pour qu’ils accordent des exceptions aux produits étudiants », explique Jean-Pascal Turcotte-Scott.

Il trouve dommage que même le Pub Universitaire n’accorde pas d’exception pour leur produit, à l’exception de la Rousse & Or qui est brassée chez Boréale, l’une des compagnies partenaires du Pub. « C’est correct aussi, il y a beaucoup de coûts à payer. Mais on trouve ça un peu dommage, parce que ça appartient à la CADEUL et on est un comité de premier cycle. On aurait le volume pour les approvisionner », confirme le directeur de la production.

La CADEUL explique cette décision par une incompatibilité technique entre les formats de fut de la microbrasserie La Barberie et ceux du Pub. Le président, Samuel Rouette-Fiset affirme que l’association étudiante encourage avec plaisir la microbrasserie Brassta. « On est d’ailleurs le plus important couleur de Rousse & Or au monde », lance-t-il. Comprenant l’intérêt d’avoir des bières étudiantes au Pub Universitaire, le président de la CADEUL serait enclin à étudier toute demande qui privilégierait d’autres formats.

Le recrutement demeure aussi un défi quotidien pour l’organisation. « On cherche toujours des étudiants, surtout au niveau du comité exécutif », indique Aurore, la responsable des communications chez Brassta, en ajoutant que peu importe le programme, tous les étudiants peuvent apporter une plus-value au comité.

Retrouvez une ancienne vidéo d’Impact Campus sur la micro-brasserie ici!

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