Sam-D-Lachance (CRCAQ), Nichola St-Jean (NPDQ, Pedro-Natanael Bordon-Richard (QS), Félix Pelletier-Belzile (PQ) politique étudiante - Photo : Alice Beaubien

Débat aux allures de séance d’information à l’Université Laval

Mercredi dernier, au pavillon De-Koninck a eu lieu un débat qui ressemblait plus à une présentation des plateformes électorales. Ce débat regroupait quatre jeunes, tous étudiants en science politique et membres d’associations étudiantes politique présentent sur le campus.

Samuel D-Lachance représentait la CRCAQ (Coalition avenir Québec), Nichola Saint-Jean le NPDQ (Nouveau Parti Démocratique du Québec), Pedro-Natanael Bordon-Richard, Québec Solidaire et Felix Pelletier-Belzile, le Parti Québécois. Les participants ont présenté à tour de rôle les positions de leurs partis respectifs sans toutefois débattre entre eux sur ces sujets.

L’organisateur de l’évènement, Felix Pelletier-Belzile, qui était aussi participan, se dit très satisfait du débat.

« Je suis content de la façon que ça s’est déroulé, le tout s’est fait dans le respect et ça a permis d’informer une bonne trentaine de personnes et c’est ce que je visais ».

À noter que les représentants du Parti Libéral de l’Université Laval ont décliné l’invitation de M. Pelletier-Belzile.

Le débat tournait autour de quatre aspects : l’éducation & la santé, l’économie, l’environnement et la question d’indépendance. Chaque participant disposait de deux minutes pour faire valoir les points de vue et les positions de leur parti respectif.

Les grands thèmes

Éducation/ santé

Le représentant de la CAQ, Samuel D-Lachance estime qu’en santé, il y a des problèmes de gestion et non d’argent. La CAQ veut ramener le commissaire de la santé et rouvrir l’entente de rémunération des médecins. De plus, la coalition avenir Québec propose d’abolir les commissions scolaires et de rendre l’école obligatoire jusqu’à 18 ans.

Par la suite, Nichola Saint-Jean a expliqué qu’il représentait un parti excessivement jeune qui n’avait pas de plateforme pour l’instant. Malgré tout, il a tenu à souligner que l’éducation et la santé seront les deux gros dossiers autour desquels le parti désire se concentrer. Il a tout de même mentionné que son organisation veut abolir le financement des écoles privées et transférer l’argent vers les écoles publiques.

Du côté de QS, c’est une approche plus égalitaire qui est misée par le parti. L’école gratuite pour tous à tous les niveaux ainsi qu’une médecine moins médicamentée sont les idées présentées par Pedro-Natanael Bordon-Richard.

Felix Pelletier-Belzile explique que tout comme la CAQ, le PQ désire geler les primes annoncées aux médecins spécialistes. Le Parti Québécois propose de remettre l’argent dans des programmes d’aides aux personnes âgées. Le parti veut aussi donner plus d’autonomie aux infirmières. Du côté de l’éducation, il affirme qu’il y a un sous-investissement dans les infrastructures et qu’il faudrait diminuer le ratio professeur-élève dans les classes.

Économie

Encore une fois, le NPDQ n’a pas encore de plan précis en ce qui a trait à l’économie alors qu’ils attendent l’avis d’économistes spécialistes. Cependant, le parti lance l’idée d’un revenu minimum garantie pour tous.

Québec Solidaire mise beaucoup sur l’augmentation du salaire minimum à 15$. Le parti propose aussi de nationaliser des secteurs économiques tels que les mines et la foresterie.

Le PQ veut promouvoir une économie collective. Il propose aussi de s’attaquer aux paradis fiscaux. De plus, celui-ci veut étendre l’accès internet pour les régions éloignées, permettant ainsi à ces dernières de faire fleurir leur économie.

Finalement, la CAQ désire ardemment rattraper les autres provinces. Tout comme le PQ, ils proposent de réduire la paperasse gouvernementale en ne demandant qu’un seul rapport d’impôts à ses citoyens.

Environnement

QS désire baisser fortement la consommation de pétrole du Québec et se tourner vers les énergies renouvelables. De plus, des incitatifs économiques seraient proposés à la population pour réduire la surconsommation.

Le PQ présente une approche sur plusieurs plans : atteindre le niveau de réduction des GES (Gaz à effet de serre) d’ici 2030, stimuler le développement local et régional pour diminuer les transports et augmenter la flotte de véhicule électrique.

La CAQ veut atteindre le niveau de GES visé d’ici 2030 et se concentrer sur l’électrification des voitures. Le parti de François Legault veut créer une industrie de voitures électriques qui amènerait des emplois lucratifs pour la communauté.

Le NPDQ, quant à lui, propose d’exploiter le lithium et d’augmenter les incitatifs à acheter des voitures électriques en abolissant les taxes sur la vente de celles-ci.

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