Alors que chez nous, la campagne électorale prend fin aujourd’hui (mardi le 4 septembre), chez nos voisins du sud, elle s’achèvera le 6 novembre prochain.

Dernier droit, à qui la chance!

Alors que chez nous, la campagne électorale prend fin aujourd’hui (mardi le 4 septembre), chez nos voisins du sud, elle s’achèvera le 6 novembre prochain. Verrons-nous un gouvernement démocrate renouveler sa présence à la Maison-Blanche pour les quatre prochaines années ou un gouvernement républicain reprendre les rênes du pays?

Hubert Gaudreau

47%, voilà un chiffre que Mitt Romney doit se ré- jouir de voir apparaître dans le dernier sondage de la société Rasmussen, sondage qui le place donc devant Barack Obama qui récolte, quant à lui, 44% des intentions de vote. Est-ce le discours prononcé à Tampa, confirmant son investiture républicaine, qui a permis à Mitt Romney de prendre la tête dans les sondages ? Pourtant, plusieurs analystes n’ont pas été impressionnés par le discours du républicain. Obama, pour sa part, prononcera le sien ce soir à Charlotte, où se déroulera la convention démocrate. Obama aura comme défi de convaincre les indécis avec ce discours qui aura probablement une saveur économique. On se rappellera aussi celui prononcé lors des présidentielles de 2008 qui avait été très émotif et ainsi très acclamé.

Lors des derniers mois, les républicains ont su faire parler d’eux, non pas toujours pour le mieux, mais quand même. Il suffit de se rappeler l’histoire de l’élu républicain, Todd Akin, qui affirmait qu’une femme victime d’un viol ne tombait que rarement enceinte, car selon lui le corps féminin posséderait un mécanisme de défense le rendant momentanément infertile. Même si ces propos avaient été fortement critiqués par Mitt Romney et Paul Ryan, le parti Républicain a adopté une position contre l’avortement en cas de viol et d’inceste.

Les Démocrates ont quant à eux su critiquer la loi électorale qui oblige maintenant tout citoyen de Pennsylvanie à présenter une pièce d’identité avec photo pour pouvoir exprimer son droit de vote. Sachant qu’une bonne partie de l’électorat démocrate est constituée d’immigrants, de jeunes et de gens moins fortunés qui n’ont, pour la plupart, pas de pièce d’identité avec photo, plusieurs républicains clament déjà la victoire du parti dans cet état.

Cependant, rien n’est encore joué, il reste un peu plus d’un mois à cette campagne, et donc amplement de temps pour chacun des partis pour conquérir le cœur de ces électeurs qui ne savent toujours pas s’ils préfèrent l’âne ou l’éléphant.

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