Les associations étudiantes universitaires (CADEUL et l’AELIES), celles des cégeps Garneau et Sainte-Foy ainsi que plusieurs groupes militants jeunesse demandent la réalisation sans délai du projet de Réseau structurant de transport en commun (RSTC).
Nous aimons profondément Québec et souhaitons contribuer à en faire une ville dynamique et innovante à notre image pour le bien des générations actuelles et futures. En ce sens, nous croyons fermement aux bénéfices du RSTC pour la Ville de Québec et nous sommes impatients que les gouvernements provinciaux et fédéraux agissent avec le leadership nécessaire pour assurer son plein financement, le plus rapidement possible.
Les jeunes désirent demeurer dans une capitale où l’on peut vivre selon un mode de vie sain et actif, qui est dynamique sur le plan social et attrayant économiquement. La présence d’une offre de transport en commun efficace et accessible sur l’ensemble du territoire est un élément crucial pour atteindre ces objectifs. Dans ce contexte, il ne fait aucun doute que la construction du RSTC est la prochaine étape majeure du développement de notre capitale nationale.
L’intérêt des jeunes envers la mobilité durable est réel. Une étude de la Société de l’assurance automobile du Québec et de l’Institut de la statistique du Québec révélait récemment que les jeunes retardent l’obtention de leur permis de conduire ainsi que l’achat d’une voiture et choisissent en plus grande proportion les transports en commun et actifs. À l’Université Laval, l’implantation du Laissez-passer universitaire (LPU) dès l’automne 2019 permettra à quelque 30 000 étudiantes et étudiants à temps complet d’obtenir un accès à l’ensemble du réseau du RTC et de la STLévis. Des mesures similaires ont également été implantées pour les populations étudiantes des cégeps Garneau, Ste-Foy et Limoilou. La jeunesse de Québec est résolument engagée dans la voie du transport durable et elle sera assurément au rendez-vous lors de l’ouverture des premières lignes de tramway et de trambus, d’ici 2026.
Depuis des mois, les jeunes se mobilisent pour la lutte aux changements climatiques et l’environnement, un enjeu incontournable pour notre génération. Le 15 mars dernier, nous étions des milliers à exiger de nos gouvernements des actions concrètes, ambitieuses et immédiates pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES). Selon l’Inventaire québécois des émissions de GES, 43 % ceux-ci sont attribuables au secteur des transports. Au regard de ces données, il est évident que l’augmentation de la part modale du transport collectif constitue la solution à préconiser.
Pour ces raisons, nous demandons que le financement du réseau structurant de transport en commun soit digne du statut de capitale nationale. Nous sommes largement inspirés par le RSTC qui a ravivé chez les jeunes l’espoir de voir une amélioration importante des services. Si Québec désire retenir la jeunesse, assurer son développement, atteindre ses objectifs environnementaux et réduire la congestion automobile, il est plus que jamais nécessaire de poursuivre dans la voie du réseau structurant, et cela dans les plus brefs délais.
Signataires
- Association étudiante du Cégep de Sainte-Foy
- Association étudiante du Cégep Garneau
- Confédération des associations d’étudiants et étudiantes de l’Université Laval (CADEUL)
- Association des étudiantes et étudiants de Laval inscrits aux études supérieures (AELIES)
- Forum jeunesse de la région de la Capitale-Nationale
- La Planète s’invite à l’Université: ULaval
- Les Jeunes de Québec pour la mobilité durable