Le coût du stationnement a bondi de 45% en cinq ans à l’Université Laval. Les étudiants en sont les principaux utilisateurs, se procurant près de 55% des permis à chaque année.
David Rémillard
Les tarifs de stationnement continuent d’augmenter sur le campus de l’Université Laval. Après une hausse de 40% de 2008 à 2010, l’augmentation des coûts a suivi la courbe de l’Indice de prix à la consommation, soit 2,5% par année.
Bon an mal an, 12 000 permis sont achetés sur le campus, a fait savoir René Bousquet, directeur au Service de sécurité et prévention (SSP), organisme mandaté pour assurer la gestion courante des aires de stationnements. «L’augmentation drastique» de 2008 à 2010 était due à des dépenses importantes en immobilisations à hauteur de 16,5M$, notamment pour la construction et la réfection d’installations au Vandry et au PEPS. Les utilisateurs des différents stationnements se séparent donc la facture sur une période de 10 ans, a ajouté M. Bousquet.
Majorité d’étudiants
En tout, les étudiants achètent 55% des vignettes. Pour une vignette valide deux sessions, il faut aujourd’hui débourser 624$ pour une catégorie 1 (la catégorie dépend de la distance entre un stationnement et une bâtisse), 421$ pour une catégorie 2 et 312$ pour une catégorie 3. Les tarifs sont les mêmes pour tous les membres de la communauté universitaire, étudiant ou employé. En 2011, 3000 vignettes de catégorie 1 ont été vendues, 5 300 de catégorie 2 et 3 000 de catégorie 3.
Et c’est sans compter tous les utilisateurs des postes de péage journaliers. Les tarifs quotidiens ont eux aussi augmenté cette année, passant de 14 à 15 $ pour une journée et de 9 à 10 $ pour un permis de quatre heures. Le prix des parcomètres a quant à lui augmenté de 25 cennes par heure, pour un total de 3,25$.
La Fondation de l’Université retire 60% des recettes provenant des stationnements et l’Université Laval 40%, en vertu d’un bail de location valide de 2008 à 2013. Excédent 4M$ de revenus, l’Université touche 25% supplémentaire.