Une nouvelle résolution du théorème de Pythagore

 

Ces derniers jours, différents médias américains ont relayé une incroyable nouvelle qui pourrait impacter tous les programmes scolaires du monde. Il s’agit du théorème de Pythagore, auquel deux jeunes étudiantes originaires de la Nouvelle-Orléans auraient trouvé une solution. Calcea Johnson et Ne’Kiya Jackson ont présenté leur thèse à une occasion bien particulière.

Par Joyce Shabani, cheffe de pupitre société

 

Lycéennes et déjà chercheuses

Ce sont des jeunes lycéennes américaines, scolarisées à l’école St Mary’s Academy située à la Nouvelle-Orléans qui sont au centre de l’attention ces derniers jours. Calcea Johnson et Na’Keya Jackson ont présenté une thèse importante auprès des membres de l’association American Mathematical Society à l’occasion de leur rencontre annuelle. Elles étaient les seules écolières à être reçues, aux côtés de différents chercheur.euses agréé.es (qui sont également professeur.es dans différentes universités) pour faire leur présentation.

 

La solution à un théorème irrésolu depuis 2000 ans ?

Leur thèse qui soutient une résolution au théorème de Pythagore est fortement relayée, car on estime que cette nouvelle est extraordinaire. En effet, le théorème de Pythagore constitue un mystère depuis plus de 2000 ans pour tous les groupes de chercheur.euses qui ne parviennent pas à y trouver une solution. La trigonométrie a déjà été explorée pour répondre à ce problème, en vain. C’est pourtant l’outil que les deux jeunes filles disent avoir utilisé. Elles sont vivement encouragées à faire vérifier leur travail. Pour ce faire, les principales organisations concernées par la recherche mathématique aux États-Unis leur recommandent d’envoyer leur travail à des comités de chercheur.euses pour vérifier l’éligibilité de leur thèse aux avancées concernant les mathématiques.

 

Encouragements du monde scientifique

Calcea et Na’Keya ont été interviewées par la chaîne locale de télévision WWL-TV, mais aussi par ABCNews. Pendant leurs entrevues, elles remercient leurs professeur.es pour l’accompagnement dont iels ont fait preuve et expliquent comment se sont passées leurs recherches. Elles expliquaient que c’est parti de l’organisation d’un simple concours de mathématique. Catherine Roberts, directrice de l’association American Mathematical Society encourage grandement les deux étudiantes à continuer leurs études et leurs recherches. Elle soutient également que de nombreuses solutions suggérant l’utilisation de la trigonométrie pour la résolution du théorème existent déjà. Ainsi, si la théorie des jeunes étudiantes s’avérait vraie, elle serait simplement une thèse de plus sur laquelle se baser pour étudier le théorème de Pythagore. Ca resterait un grand pas dans le monde scientifique, duquel on se souviendra.

 

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