PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / SEAN KILPATRICK

[Dossier 1/2] Survol de « Touski » nous attend en 2025 : Agenda politique

Cette année s’amorce dans la continuité de tous les désastres de 2024 : conflits, méfiance, discours politiques de plus en plus polarisés… Qu’est-ce que 2025 peut bien avoir de bon à nous offrir?

Par Marie Tremblay, journaliste multiplateforme

À lire avec un ton satirique

Nous commençons l’année en souhaitant bon repos à Justin Trudeau après la chute inévitable de son parti. Au menu dans les prochains mois : une compétition féroce pour les rênes du parti et des élections fédérales attendues avant la fin du mois d’octobre pour élire un.e nouveau.elle premier.ère ministre (lire l’article Des élections fédérales à venir). Le Canada devra également se sortir de la position de faiblesse dans laquelle il se trouve afin de faire valoir ses intérêts à l’international.

De leur côté, nos voisins du sud (ou devrais-je dire notre frère siamois possédant les organes vitaux) entameront une fois de plus quatre années sous l’administration Trump. L’investiture du nouveau président aura lieu le 20 janvier. Quelques additions loufoques dans l’entourage de ce narcissique orangé : l’anti-vax Robert F. Kennedy fils, chargé de la santé, et l’inarrêtable Elon Musk pour gérer les finances publiques. Avec toutes les menaces de tarifs qui planent sur le Canada, la situation sera intéressante à suivre dans les prochains mois. Assez ironiquement, ceci n’est pas le synopsis d’un nouveau téléroman diffusé sur RDI.

Donald Trump, Crédit : GETTY images

L’Alberta est l’heureuse province qui accueillera en juin le sommet du G7, partenariat économique réunissant les États-Unis, la France, l’Allemagne, le Japon, le Royaume-Uni, l’Italie, le Canada ainsi que quelques représentants de l’Union européenne. Cette année, les États-Unis, le Canada, le Japon, le Royaume-Uni et l’Allemagne s’y présenteront avec une nouvelle figure à la tête de leur pays. Espérons que cela stimule les discussions.

Enfin, la Conférence des Parties (COP 30) sur les changements climatiques aura lieu au Brésil. Heureusement, cette dernière pourra difficilement être plus décevante que la COP 29 (lire l’article Douloureuse COP29). C’est une belle année pour être la planète Terre!

Attention, enlever le ton satirique

Sur la scène internationale, l’instabilité s’est aggravée en 2024. Selon l’OSBL Armed Conflict Location & Event Data (ACLED), les conflits armés auraient augmenté de 23% en 2024 par rapport à 2023. En Palestine, l’endroit considéré comme le plus dangereux et violent dans le monde (ACLED, 2024), 81% de la population est exposée à la violence du conflit israélo-palestinien.

Il y a trois ans, le président russe Vladimir Poutine déclarait « l’annexion » de l’Ukraine. En 2024, le nombre d’affrontements par mois entre les deux pays a bondi de 63%. Trump pourra-t-il cesser ce conflit en un claquement de doigts comme il le prétend? À suivre…

L’Iran, l’Iraq, le Pakistan, le Myanmar, le Mexique et la Colombie sont également sur la liste des conflits à surveiller de l’ACLED. Sans oublier la Syrie qui commence un tout nouveau chapitre de son histoire à la suite de la chute du régime de Bachar al-Assad, le 8 décembre 2024 (lire l’article Chute du régime en Syrie : entre exaltation libératrice et avenir incertain).

Carte interactive des conflits à surveiller en 2025. Plusieurs cartes interactives créées par ACLED se trouvent sur leur site et permettent de mieux visualiser les conflits armés. Source : ACLED.

Un peu de positif?

Une chose est sûre, en 2025, Impact Campus se fera un devoir de vous informer sur les grands bouleversements du monde et les scandales universitaires. Avec tant de violence dans le monde, pas étonnant que le spécial d’Infoman avait pour thème : Pourquoi le monde est sans amour. Le monde manque peut-être d’amour, mais Québec ne manque pas d’activités pour nous aider à profiter de la vie. Après tout, ce n’est pas interdit. Le calendrier culturel suit dans la deuxième partie de ce dossier.

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