Il y a un peu plus d’une semaine que les séries d’après-saisons sont entâmées dans le basketball professionnel américain, et déjà deux équipes se sont assurées d’une place en deuxième ronde. Douze autres équipes se mènent une chaude lutte pour les six places restantes.
Sébastien Desrosiers
La première équipe à gagner sa série 4 de 7 ? Sans surprise, il s’agit du Heat de Miami. Les champions en titre ont remporté leurs quatre parties consécutives par une moyenne d’un peu plus de 14 points par match face aux Bucks de Milwaukee. Peu de temps après, dimanche après-midi, c’était au tour des Spurs de San Antonio de compléter leur balayage des Lakers de Los Angeles. La série s’est avérée aussi inégale ( 18.75 pts d’écart en moyenne ) que décevante pour les Lakers, fortement ennuyés par
les blessures.
Est
Les Knicks de New York ( 3-1 ), les Bulls de Chicago ( 3-1 ), et les Pacers de l’Indiana ( 2-1 ) sont en avance dans leur série respective. Malgré leur avance, les Bulls, qui joueront à Brooklyn lors de la prochaine rencontre, devront se méfier des Nets. Ceux-ci étaient favoris au début de la série et ont offert une solide opposition à leurs adversaires jusqu’à maintenant. Ce devrait être un peu plus aisé du côté des Knicks et des Pacers. Rappelons que le Heat de Miami est lourdement favori pour représenter la conférence de l’est en finale du championnat, et ce, pour une troisième
année consécutive.
Ouest
Le Thunder d’Oklahoma City ( 3-0 ) et les Warriors de Golden State ( 3-1 ) ont pris l’avance dans leur série. Le Thunder, après la blessure du joueur étoile Russell Westbrook, a cédé le titre de favori dans la conférence aux Spurs de San Antonio. Ils devraient également obtenir une solide opposition du gagnant de la série entre les Grizzlies de Memphis et les Clippers de Los Angeles, présentement
égale à 2-2.
Intermission : évènement historique
Les séries éliminatoires ont pris le siège arrière pour une journée, lundi le 29 avril, alors qu’un joueur de la NBA a fait l’annonce officielle de son homosexualité. Jason Collins devient ainsi le premier athlète d’un des quatre sports d’équipe majeurs aux États-Unis ( le football, le hockey et le baseball sont les autres ) à « sortir du placard », ce qui constitue en soi un évènement historique. Les réactions ont été nombreuses, et majoritairement positives, notamment de la part de Kobe Bryant et de l’ancien président américain Bill Clinton. Collins, un centre de 34 ans, s’est aligné pour les Celtics de Boston et les Wizards de Washington cette année. Il est toujours agent libre à l’aube de sa 13e saison dans la NBA.
