Un projet de société

Les priorités du comté de Louis-Hébert que Jean Beaupré espère représenter sont nombreuses. «Louis-Hébert, c’est l’économie du savoir. Avec ce qui se passera au cours des prochaines années, on n’a pas le choix, on doit se tourner vers l’économie verte. Dans Louis-Hébert, l’économie, c’est les cerveaux». Ainsi, M. Beaupré promet de réinvestir dans l’INO (Institut national d’optique), qui a vu l’aide gouvernementale fondre de plusieurs millions dans les dernières années: «Il faut remettre les pendules à l’heure. Les montants seront en fonction des besoins», affirme-t-il. Beaupré priorise également un train rapide entre Québec et Montréal et la construction d’un centre de dédouanement à l’Aéroport international Jean-Lesage : «On se prive de vols forts importants pour les États-Unis», dit-il à cet effet.

Joindre économie et environnement
Le Tournant vert mis de l’avant par les libéraux est audacieux et combine à la fois l’économie et l’écologie. Pour Jean Beaupré, c’est un projet de société majeur et le Canada doit l’intégrer à sa réalité immédiatement: «Il ne faut pas être dans le train dans trois ans quand tout le monde y sera. Il faut être dans le train maintenant», martèle-t-il. Les libéraux estiment les recettes de la taxe sur le carbone, pilier du Tournant vert, à 40 G$ sur quatre ans. «Avec cet argent, on baisse les impôts pour les particuliers et les PME et nous lutterons contre la pauvreté. On investit aussi un milliard dans le secteur manufacturier.» Le candidat, qui a été président de Centraide, soutient que la période de sensibilisation par rapport à l’écologie est terminée et que l’on doit maintenant agir.

Bourses pour les étudiants
Un éventuel gouvernement libéral, en plus d’investir dans la recherche, s’engagerait à remplacer les crédits d’impôts actuels pour les frais d’inscription aux études supérieures en bourses d’études versées tous les trois mois en même temps que le remboursement de la TPS. De plus, Jean Beaupré ajoute que les libéraux rendraient accessibles un prêt étudiant de 5 000$, peu importe le revenu des parents. «L’éducation nous interpelle. À partir du moment où il y a des besoins, c’est sûr que l’on va intervenir», assure-t-il.

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