Aujourd’hui, mardi 26 mars, se tenait la finale universitaire de Ma Thèse en 180 secondes. Pendant près d’une heure se sont succédé 14 étudiant.es au doctorat, toutes disciplines confondues, qui devaient présenter leurs projets de recherche en moins de trois minutes. Le défi ? Vulgariser leurs connaissances tout en captivant leur audience.
Par Camille Sainson, journaliste multiplateforme
Très bon évènement pour parfaire ses compétences oratoires et didactiques, le ou la finaliste du volet francophone représentera l’Université Laval lors de la finale nationale présentée par l’ACFAS le 15 mai 2024 à l’Université d’Ottawa.
Le jury – composé des deux professeur.es, Louis Gosselin et Marie-Hélène Gilbert, et de la vice-doyenne de la FESP, Carole Lalonde – prend en compte trois critères d’évaluation : les talents d’orateur et l’implication du présentateur, la vulgarisation et la structuration de l’exposé. C’est donc Linda Amayele Sanka, au doctorat en sciences des aliments, avec sa présentation intitulée « Oh non! J’ai du vomi/noro sur ma fraise » qui a remporté la finale. De manière générale, les présentations avaient toutes du potentiel, mais il est surtout intéressant de remarquer qu’en à peine quelques secondes, nous pouvons nous faire une idée globale de la qualité de l’exposé. Avec une unique diapositive pour trame de fond, il faut pouvoir meubler l’espace et s’imposer face à l’auditoire avec clarté et concision. Toutes les techniques sont donc admises, de l’humour aux métaphores, afin de rendre accessible des sujets souvent pointus.
Finalement, si les délibérations furent un peu longues – et ont souligné un manque d’organisation de la part de la FESP – nous ressortons avec beaucoup de satisfaction de cette parenthèse au plus proche des recherches menées par les étudiant.es au doctorat. La relève est bel et bien là et ça fait plaisir à voir !