L’histoire d’Impact Campus a véritablement commencé à l’automne 1986. Le Matricule était alors la source d’information étudiante par excellence sur le campus. Un événement est toutefois venu changer le cours de l’histoire des médias de l’Université Laval.
Quatre étudiants ont eu l’idée de modifier l’image de marque du journal. Michel Beaulieu, Marc Blondin, Pierre Cassivi et Luc Harvey désiraient offrir un produit plus dynamique et davantage axé sur les enjeux touchant le public cible.
La dernière directrice générale du Matricule et la première d’Impact Campus, Shirley Bishop, se souvient de sa rencontre avec ce groupe de personnes débordant d’enthousiasme. « Ils voulaient changer Matricule pour lui donner une nouvelle impulsion. J’ai embarqué dans leur trip. » Le conseil d’administration a ensuite donné son feu vert au développement du projet.
En janvier 1987, la première édition d’Impact Campus a donc pu être publiée. D’où est venu ce nom? Parmi le groupe, il s’est imposé comme la meilleure option. « L’idée de base était de créer un impact sur le campus », explique celui qui a eu cette idée, Pierre Cassivi, 30 ans plus tard.
Dans les premiers mois, des défis de taille, dont certains liés au financement et d’autres au développement technologie, ont été relevés. Pour y parvenir, les forces des membres de l’équipe ont été mises à contribution. Comme on dit, l’union fait la force!
Une école sans pareille
Au final, pour les étudiants qui se sont impliqués à l’époque, l’aventure aura été très profitable. En quelque sorte, elle leur aura permis de tester leurs compétences et leurs connaissances avant de s’aventurer sur le marché du travail.
« Parfois, les gens disent qu’ils vont se concentrer sur leurs études et laisser le parascolaire. Nous, on s’est dit qu’on prenait ça comme projet universitaire. C’était aussi bon que si on avait fait une maitrise ou un doctorat », considère Pierre Cassivi.
De fil en aiguille, plusieurs étudiants de l’Université Laval de différents programmes d’étude ont eu l’occasion de s’impliquer au sein d’Impact Campus et d’en retirer une expérience concrète. Que ce soit comme journaliste, photographe ou vidéaste, ils ont contribué à ce que le contenu continue d’évoluer année après année.
« C’est le fun de voir que 30 ans après, le journal étudiant est encore là et qu’il forme du monde, se réjouit Shirley Bishop en constatant tout le chemin parcouru. C’est une école de formation extraordinaire. »
