Le Regroupement des étudiantes et étudiants en arts visuels de l’Université Laval (RÉÉAV) et le Regroupement des étudiantes et étudiants en sociologie (RÉSUL) ont déclenché une grève aujourd’hui en soutient aux enseignants et acteurs communautaires qui manifestent dans les rues de Montréal et Québec.
Les étudiants en arts visuels ont voté un débrayage pour la semaine complète, jusqu’au 5 octobre, alors que ceux de sociologie boycotteront leurs cours de nouveau lundi prochain uniquement.
Des piquets de grèves ont été tenus toute la journée par les manifestants. Aucun débordement n’a eu lieu.
Aujourd’hui seulement, plus de 35 000 enseignants membres de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) sont en grève pour dénoncer les coupures budgétaires en éducation. Également, le Regroupement d’éducation populaire et d’action communautaire (REPAC) organisait ce matin une manifestation devant les bureaux du Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, à Québec, pour notamment réclamer un meilleur financement.
« On voulait libérer les gens pour ça, explique Charles-Olivier P. Carrier, responsable du comité politique à l’Association des chercheuses et chercheurs étudiant en sociologie (ACCES). On organise aussi des ateliers de création de pancartes.»
Dans une perspective plus large, Charles-Olivier estime que cette journée de grève est une étape vers un mouvement qui peut prendre de l’ampleur. «On souhaite construire un momentum vers la convergence des luttes contre l’austérité», soutient-il.
Une autre manifestations d’appui au milieu scolaire est prévue le soir du 5 octobre.
