Le 12 novembre, une trentaine de femmes se sont réunies devant l’édifice du Conseil du trésor pour demander au gouvernement d’inclure les femmes du Québec dans sa relance économique.
Le Regroupement des groupes de femmes de la région de la Capitale-Nationale (RGF-CN) se désole que la relance économique proposée par le gouvernement se contente de s’inscrire dans une tradition conservatrice, qu’elle « ne [sorte] pas des sentiers battus », selon Judy Coulombe, porte-parole. « Où sont les femmes dans la relance? », a-t-elle demandé. Le Regroupement s’inquiète plus précisément des « effets de la pandémie sur l’ensemble des femmes du Québec », de si le gouvernement en a connaissance et de s’il les prend en considération dans ses décisions et ses projets de loi. Le RGF-CN demande « une relance juste, féministe, verte et inclusive ».
L’action s’est déroulée dans la bonne humeur, le respect des mesures sanitaires et de la musique. À quelques mètres, deux gardes de sécurité ont surveillé sans avoir besoin d’intervenir. Les manifestantes ont procédé, coup par coup, à la destruction d’un bloc de béton emprisonnant des bottes de femme, symbole de leur refus que « les femmes soient prisonnières de rôles traditionnels non reconnus », selon le communiqué de presse. Elles ont également collé des messages sur les portes vitrées de l’édifice. Des représentantes du Centre des femmes de la Basse-ville, de la Maison des Femmes de Québec et des Ami(e)s de la terre étaient présentes.
Dans la lignée des évènements concernant la lutte sociale et environnementale, le 20 novembre aura lieu une conférence en ligne d’introduction à l’intersectionnalité en environnement présentée par Univert Laval en collaboration avec la plateforme L’environnement, c’est intersectionnel. Plus de détails sont disponibles sur l’évènement Facebook.