L’Université Laval salue le nouveau gouvernement

Au lendemain d’une importante vague de changement au Québec, l’Université Laval et l’administration D’Amours ont salué le gouvernement élu de la Coalition Avenir Québec ainsi que l’ensemble des personnes élues de tous les partis politiques. 

« Nous sommes enthousiastes d’entamer les discussions avec le nouveau gouvernement élu afin de trouver ensemble des solutions concrètes pour relever les défis du Québec d’aujourd’hui et ceux que nous anticipons pour l’avenir. Les universités québécoises sont des acteurs clés du développement social, économique et culturel du Québec. Elles forment les leaders de demain et outillent la société pour faire face aux enjeux d’innovation. Avec l’appui et la collaboration du nouveau gouvernement, nous passerons à l’action pour assurer la pérennité des collectivités », déclare Sophie D’Amours.

Elle remercie aussi toutes les candidates et candidats des circonscriptions de la région de Québec pour leur engagement et leur implication dans cette campagne.

Dans son communiqué, l’institution universitaire souligne les grandes ambitions et les objectifs de sa planification stratégique. Pour les cinq prochaines années, les projets de l’Université Laval risquent de solliciter une importante collaboration avec le nouveau gouvernement. «Le nouveau gouvernement du Québec sera notre allié et un collaborateur de premier plan dans la poursuite de notre mission», explique madame D’Amours.

«Les enjeux qui préoccupent les universités québécoises, tels que le financement de l’enseignement supérieur, le recrutement international, la rétention de la main-d’œuvre et le financement des technologies de l’information, demandent d’unir nos forces», ajoute Robert Beauregard, vice-recteur exécutif et vice-recteur aux études et aux affaires étudiantes.

Québec en quelques données

Une importante vague caquiste a déferlé sur la région de la Capitale-Nationale. Notons l’élection du conseiller municipal Jonatan Julien dans Charlesbourg, ancien allié important de Régis Labeaume, qui avait quitté Équipe Labeaume en mai dernier. Geneviève Guilbault a conservé son siège dans Louis-Hébert avec 44,6% des voix.

Le seul député libéral élu est l’ancien ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx avec une légère avance de 4% sur la représentante caquiste, Joëlle Boutin, dans la circonscription de l’Université Laval, Jean-Talon. Notons que depuis sa création, en 1965, la circonscription a toujours voté libéral.

C’est toutefois l’élection de Québec solidaire dans deux circonscriptions de Québec qui a retenu l’attention. Catherine Dorion a remporté dans Taschereau avec une nette avance d’environ 22 % sur la caquiste, Svetlana Solomykina. Dans Jean-Lesage, Sol Zanetti a vécu une soirée plus mouvementée. Avec 669 voix d’avance, il a finalement remporté la circonscription face à Christiane Gamache de la Coalition Avenir Québec.

Un faible taux de participation

Moins de 70 % des Québécois et Québécoises se sont déplacé(e)s pour exercer leur droit de vote. Il s’agirait d’un des plus faibles taux de participation depuis près de 90 ans, souligne Le Devoir dans un article publié dans la nuit de lundi à mardi.

Mis à part un taux historique de 57,43% en 2008, «il faut remonter à l’élection provinciale de 1927 pour tomber sous la barre des 70 % de taux participation (56,38 %)», souligne la journaliste du quotidien montréalais, Annabelle Caillou.

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