Crédits photo: Radio-Canada

La rectrice de l’Université Laval se positionne sur la liberté académique

Face au tollé soulevé par l’utilisation du « mot commençant par n » par une professeure de l’Université d’Ottawa dans le cadre de l’un de ses cours, la rectrice de l’Université Laval a tenu à partager son point de vue sur la liberté académique dans une lettre destinée au public.

Sophie D’Amours affirme d’entrée de jeu qu’une liberté académique est essentiel pour un établissement comme l’Université Laval : « Pour être l’Université Laval, il nous faut cette liberté. Nous devons débattre de tout, prendre des risques, étudier et explorer des sujets difficiles, sensibles, voire controversés. Il nous faut protéger notre capacité d’enseignement et de recherche. »

Elle y aborde également la diversité en rappelant qu’il est important d’en prendre compte :  « Pour être l’Université Laval, nous devons mettre en valeur notre savoir-faire universitaire, animé par la recherche de la vérité basée sur les faits, dans une perspective humaniste. La conscience des grands enjeux, le respect des idées et l’ouverture à l’autre nous permettent de réaliser notre mission au sein de la société. Cette approche nourrit un environnement ouvert aux nouvelles idées et respectueux de la diversité de toutes les personnes. »

La rectrice conclue sa lettre en annonçant que le Conseil universitaire de son établissement mettra sur pied un comité qui aura pour but d’étudier l’enjeu de la liberté académique. Un rapport sera dévoilé le 3 novembre 2020.

Pour consulter la lettre de la rectrice de l’Université Laval au sujet de sa prise de position quant à la liberté académique, cliquez directement sur le mot lettre de cette phrase apparaissant en bleu.

 

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