L’UL continue de prévenir et contrer les violences sexuelles sur son campus
Au cours de l’été, l’administration a souligné l’ensemble des moyens mis en place pour sensibiliser sa communauté aux violences sexuelles.
C’est la suite logique aux diverses annonces qui ont été faites lors de la dernière année. Un groupe de travail révise, depuis environ un an, les processus afin de rendre plus efficace la lutte aux violences sexuelles.
« Son mandat consiste en premier lieu à faire les travaux nécessaires en vue de l’adoption, à l’automne 2018, d’une politique pour prévenir et combattre les violences à caractère sexuel à l’Université Laval », explique l’administration D’Amours dans un communiqué publié plus tôt cet été.
Sur le plan sécurité, l’Université Laval confirme que les pavillons H.-Biermans-L.-Moraud et Agathe-Lacerte sont maintenant équipés de systèmes de contrôle d’accès électroniques pour les portes extérieures, intérieures et aux ascenseurs. Aussi, des caméras de surveillance sont maintenant fonctionnelles à l’intérieur des bâtiments.
De plus, plusieurs membres du personnel des résidences hôtelières ont participé durant l’été à une séance d’information offerte par des corps policiers pour déceler les situations à risque. « En tant qu’acteurs responsables et engagés au sein de notre société, nous avons décidé d’outiller le personnel de supervision qui travaille avec les usagers des résidences hôtelières pour identifier les situations à risque en matière de prostitution. Le personnel de sécurité et les responsables en résidences seront sensibilisés », a confirmé la rectrice de l’Université Laval, Sophie D’Amours.
Les infractions relatives aux études : modifications au Règlement
La direction de l’Université Laval a modifié le Règlement disciplinaire « qui encadre les infractions relatives aux études afin de permettre la reprise d’un travail en cas de copiage, plutôt que d’accorder automatiquement la note 0 », confirme l’établissement dans un communiqué.
L’enseignant(e) pourra désormais permettre la reprise d’une partie d’un travail ou du travail complet plutôt que d’accorder automatiquement la note de 0, souligne le nouveau règlement.
Néanmoins, selon la gravité de la faute commise, le comité de discipline se réserve le droit d’appliquer une note de 0, une mention d’échec pour un cours ou la suspension d’un ou d’une étudiante.
« Nous voyons cette nouvelle modification au Règlement comme un moyen supplémentaire, une occasion de plus, pour notre université de jouer son rôle, celui d’éduquer et de former sa communauté aux exigences requises pour réussir avec succès et intégrité ses études universitaires et, par ailleurs, de la sensibiliser aux conséquences possibles du non-respect des règles », indique le vice-recteur aux études et aux affaires étudiantes et vice-recteur exécutif, Robert Beauregard.
De plus, l’UL lancera dès cet automne une vaste campagne d’information concernant les différentes infractions liées aux études ainsi que l’importance de l’intégrité intellectuelle.
L’Université Laval s’associe à Thales pour améliorer l’autonomie médicale des astronautes
L’Agence spatiale canadienne a mandaté une équipe de scientifiques de l’Université Laval et des experts de Thales, une entreprise française spécialisée dans plusieurs domaines, dont l’aéronautique, la défense et le transport, pour développer « une base de connaissances médicale informatisée et un outil de soutien à la planification des missions. Ce système améliorera l’autonomie médicale des astronautes en prévision de futures missions vers Mars », explique l’institution dans un communiqué.
L’objectif sera de créer un système d’aide qui guidera les astronautes dans les diagnostics et les traitements.
Le signal radio entre la Terre et un équipage se dirigeant vers la planète rouge pourrait subir un délai pouvant aller jusqu’à 22 minutes. L’autonomie des astronautes sera donc une priorité, souligne l’organisation.
« La première phase du projet consistait à dresser une liste des urgences médicales à prioriser », explique le Dr Neal Pollock, professeur à la Faculté de médecine de l’Université Laval, chercheur en médecine hyperbare à l’Hôtel-Dieu de Lévis, CISSS Chaudière-Appalaches, et l’un des collaborateurs au projet. « Nous avons développé une grille tenant compte de facteurs tels que la probabilité d’occurrence, l’importance d’une gestion rapide, les répercussions potentielles sur la poursuite de la mission et le niveau de contagion. »
Le projet devrait être achevé en avril 2019.
8 M$ pour 6 professeurs de la Faculté des sciences et de génie
Le 10 août dernier, la ministre fédérale des Sciences et des Sports, Kirsty Duncan a annoncé une aide financière de 78 M$ pour un total de 80 projets à travers le Canada. Six chercheurs de l’Université Laval ont reçu un montant total de 7,9 M$ pour des projets de recherche liés à la chimie, la phytologie, la physique et l’optique.
Le plus important montant revient à Mario Leclerc, professeur au Département de chimie et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les polymères électroactifs et photoactifs, qui reçoit la somme de 5,5 M$ pour créer une nouvelle innovation dans le domaine de l’emballage et de l’alimentation.
« Dans un premier temps, nous allons travailler sur la chaîne de froid et la température des aliments. Les capteurs que nous mettrons au point seront, en quelque sorte, des codes-barres 2.0. Ils seront intégrés aux emballages. Dynamiques, ils donneront de l’information en temps réel et emmagasineront de l’information dans le temps, mentionne le professeur en expliquant son projet. Ils permettront de savoir si tel aliment a toujours été conservé à la bonne température ou s’il a déjà été décongelé et, s’il l’a été, à quel moment et pendant combien de temps. Le capteur fera un suivi dans le temps et donnera une meilleure information que la date de péremption, laquelle ne dit pas l’état du produit. Avec son téléphone cellulaire, le consommateur pourra se connecter à l’emballage et l’interroger.»
Ces importants montants proviennent du programme Subventions de partenariat stratégique pour les réseaux et les projets du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG).
La région de la Capitale-Nationale désire attirer les meilleurs talents
Grâce à la mise sur pied du Pôle régional en enseignement supérieur de la Capitale-Nationale et un investissement de 500 000 $ de la part du gouvernement du Québec, l’Université Laval et plusieurs partenaires désirent « créer un modèle de recrutement distinctif, adapté à la situation et aux enjeux régionaux, visant à attirer, à développer et à retenir les meilleurs talents d’ici et d’ailleurs », souligne l’institution.
« En appuyant la mutualisation des efforts des différents partenaires, le gouvernement du Québec contribuera à relever le défi de la pénurie de compétences et, à terme, il permettra à la région de la Capitale-Nationale de poursuivre son développement, souligne la rectrice de l’Université Laval, Sophie D’Amours.
L’Institut national de la recherche scientifique (INRS), l’École nationale d’administration publique (ENAP), la Télé-université (TÉLUQ) et l’Université du Québec travailleront avec l’Université Laval pour atteindre les objectifs du nouveau Pôle.
Ensemble, les partenaires tenteront d’accroitre le recrutement à l’international et au pays et s’assureront « que les talents d’ici et d’ailleurs bénéficient de l’accompagnement et de l’encadrement nécessaires à la réussite de leur parcours d’étude et de formation. Des mécanismes de veille seront mis en place afin d’évaluer les besoins en formation », écrit l’UL dans un communiqué.
Le management responsable : Au cœur de la FSA ULaval
Au cours du mois d’août, la Faculté des sciences de l’administration a annoncé une nouvelle formation en management responsable. Le nouveau MOOC, une formation en ligne gratuite et ouverte à tous et à toutes, permettra aux étudiants de considérer les impacts de leurs décisions sur l’environnement et sur les personnes.
« Les valeurs au cœur du management responsable font leur place auprès des individus et des organisations pour lesquelles ils travaillent. C’est une fierté de pouvoir les accompagner dans cette nouvelle manière de concevoir la prise de décision », mentionne Luc Audebrand, professeur agrégé à FSA ULaval et spécialiste du sujet.
La Faculté proposait déjà des programmes de 2e cycle sur le sujet en plus d’avoir intégré le concept de management responsable dans plusieurs cours, depuis quelques années. « La responsabilité sociale est une valeur indissociable de la Faculté, qui a toujours eu à cœur de former des gestionnaires socialement responsables, intègres et audacieux. C’est, de plus, une fierté de voir nos professeurs partager leur expertise avec la communauté », souligne le doyen de FSA ULaval, Michel Gendron.
Un microprogramme en gestion d’une clinique dentaire offert à l’UL
Autre nouveauté de l’été, la Faculté de médecine dentaire de l’Université Laval, en collaboration avec la Faculté de sciences de l’administration, offrira un nouveau microprogramme de 2e cycle en gestion d’une clinique dentaire.
Grâce à cinq cours, l’étudiant pourra couvrir tous les aspects de la gestion d’une petite entreprise de soins à la population. « Le microprogramme abordera les notions de management d’une équipe, de positionnement stratégique, de développement, de finance et de logistique dans un contexte d’offre de soins dentaires réglementé et de modèles d’affaires de plus en plus diversifiés », explique la Faculté.
Le microprogramme est accessible pour tous les détenteurs d’un baccalauréat et les demandes d’admission seront ouvertes tout au long de l’année pour permettre de débuter soit l’automne, l’hiver ou l’été.
« Tous les cours du microprogramme seront reconnus comme contributoires à un programme de MBA de la FSA ULaval pour les étudiants qui souhaiteraient poursuivre leur formation encore plus loin », ajoute la Faculté de médecine dentaire.