Les sciences sociales seront en vedette à l’Université Laval cette semaine. Les étudiants auront l’opportunité d’assister, entre deux examens, à huit conférences concernant les multiples branches du domaine. Le tout est organisé par l’Association des étudiants en sciences sociales de l’Université Laval (AÉSS-UL).
Ce n’est pas la première fois que l’AÉSS organise un tel évènement. Tout a commencé l’hiver dernier. Le succès ayant été au rendez-vous, l’association étudiante a décidé de répéter l’expérience cet automne et cette fois, avec plus de conférenciers et une plus grande variété de sujets.
La Semaine des sciences sociales, qui se déroulera du 21 au 24 octobre au pavillon Charles-De Koninck, accueillera huit conférenciers aux champs d’expertise variés. Les thématiques abordées vont du phénomène transgenre au rapport entre la violence et la politique, en passant par la question de la dignité ou encore de l’antiféminisme. Ce n’est qu’une partie des nombreuses problématiques qui seront discutées pendant ces quatre jours. « On est très fiers cette année d’être parvenus à une relative diversité dans les sujets », s’enchante Emanuel Guay, coordonnateur général de l’AÉSS.
La Semaine des sciences sociales a pour objectif de mettre en valeur les avancées théoriques et scientifiques du domaine. Pour Emanuel Guay, cela permet de donner de la visibilité à des problématiques qui concernent la société en général. « Les sciences sociales, c’est une compréhension de la société qui est vitale et qui a beaucoup d’applications concrètes. Les nombreux champs de disciplines qui lui sont associés ont tous le même rôle, soit de rendre une problématique sociale intelligible dans le but d’y apporter des solutions », explique-t-il.
Des conférenciers d’ici
Pour cet automne, l’AÉSS a pris la décision d’inviter plus de conférenciers de l’Université Laval. Ceux-ci forment la quasi-totalité du panel, les seules exceptions étant Mélissa Blais de l’UQAM et Lourdes Stéphane Alix, chercheure indépendante. L’an passé, la majorité des conférenciers provenaient de Montréal. L’AÉSS a jugé important d’encourager la venue, cette session, de plus d’intellectuels provenant de la région de Québec.
L’AÉSS se félicite également d’avoir atteint la parité dans son panel de conférenciers. « Nous aurons quatre femmes et quatre hommes qui présenteront cette fois-ci », mentionne le coordonnateur général de l’AÉSS, qui avait reçu des critiques à cet égard l’an passé.
Programme des conférences
Mardi 21 :
11h30 au DKN-1B : Marie-Claude Ricard (Psychologie)
18h30 au DKN-1A: Bernard Saladin D’Anglure (Anthropologie)
Mercredi 22 :
11h30 au DKN-1A: Pierre Maranda (Anthropologie)
18h30 au DKN-1A: Alexis Martig (Anthropologie)
Jeudi 23 :
11h30 au DKN-1B: Martin Hébert (Anthropologie)
18h30 au DKN-1B: Mélissa Blais (Sociologie)
Vendredi 24:
11h30 au DKN-1A: Martine Simard (Psychologie)
18h30 au DKN-1A: Stéphane Alix (Anthropologie)