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Sophie D’Amours et Claude Bernatchez, s’échanger les rôles le temps d’une entrevue

Mardi dernier, les rôles se sont inversés pour l’animateur matin à Radio-Canada et ancien diplômé de l’Université Laval, Claude Bernatchez. La rectrice Sophie D’Amours l’a interviewé à l’atrium du Pavillon Alphonse-Desjardins à l’occasion d’un cocktail de la semaine UL Pour Toujours.

Sur place, les invités ont semblé grandement apprécier la touche d’humour qui a mis en valeur l’entrevue entre les deux. Si la rectrice a avoué qu’elle n’avait interviewé que deux fois dans sa vie, contrairement aux années d’expérience de Bernatchez, elle s’est toutefois montrée audacieuse dans ses questions.

La profession de journalisme au cœur du sujet

Globalement, la rectrice a surtout voulu écouter Claude Bernatchez parler de son métier de journaliste. Ce dernier a aisément pu élaborer sur son parcours en science politique à l’Université Laval et de ses années sabbatiques dans l’Ouest canadien avant de rentrer dans le vif du sujet. L’animateur de « Première heure » aborde sa routine matinale qui est inévitablement liée à l’éternelle peur de se tromper en réagissant à chaud sur les événements dès le réveil. Bernatchez admet s’être retrouvé de l’émission matinale par un concours de circonstances, mais il souligne toutefois l’ambiance décontractée du matin, comme s’il s’agissait d’une autre dimension.

Dans les coulisses de Claude Bernatchez

Après avoir brièvement évoqué les raisonnables festivités de ses années à l’UL, l’ancien diplômé a souligné quelques anecdotes sur ses entrevues en ondes et sur l’archétype de l’invité indésirable. À travers son entrevue, il a donné plusieurs conseils sur sa profession, notamment sur la neutralité et la gestion des émotions lors des drames. «Tu te rends compte de la qualité de l’équipe et des gens autour de toi», mentionne-t-il en parlant de son expérience à Paris lors des attentats de 2015. «J’en suis ressorti fier [de la couverture] de Radio Canada», a-t-il ajouté. L’invité s’est également montré reconnaissant de faire partie des anciens de l’Université Laval avec son parcours en science politique dont les notions ont contribué à fructifier sa carrière de journaliste. Il rend hommage à ses professeurs en les qualifiant de «bons communicateurs», comme toute personne qu’il aime avoir en entrevue.

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Le journalisme aujourd’hui

On ne peut aborder la question du journalisme sans parler de son évolution fulgurante. La numérique, c’est une accélération de tout, selon Bernatchez : « Je suis animé par la compréhension de ce monde complexe et fragile », a-t-il déclaré. À travers ses lunettes objectives de journaliste, il a l’impression que les choses se passent avec une simplicité telle qu’elle trahit la vulnérabilité de ce monde. Aujourd’hui, le défi est de « faire voyager l’écho » vers la nouvelle génération qui n’écoute quasiment plus le téléjournal du soir ni la radio.

Claude Bernatchez a également témoigné de son engagement envers la communauté : ces dernières années, il a fait plusieurs dons à la Croix-Rouge pendant les fêtes de fin d’année.

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