Du 17 au 25 février, quelque 5 800 participant.es se rassembleront sur les Plaines d’Abraham pour la 20e édition du Pentathlon des neiges Sun Life. Défis, activités et plaisir pour tous les âges et tous les niveaux seront accessibles à toustes dans le cadre du plus grand évènement de plein air hivernal au Canada. Même la neige sera au rendez-vous.
Par Mégan Harvey, journaliste-édimestre
Le concept est simple, dans une compétition amicale, les participant.es inscrit.es à un défi s’affrontent dans cinq disciplines sportives hivernales : le vélo, la course, le patin, le ski de fond et la raquette. Les défis peuvent se compléter en solo, en tandem ou en équipe. Certains proposent des distances plus courtes, accessibles pour les familles et les ami.es, et des distances plus longues pour celleux qui recherchent un défi.
D’autres activités pour le grand public : jeux sur la neige, frisbee, parcours Ninja, glissage, essai d’équipements sportifs, découverte du biathlon (tir à l’arc et raquette), démonstration de sculptures sur glace, animation de spectacles, 4 à 6 musicaux du samedi (17 et 24 février) et des boissons chaudes pour les spectateur.rices.
Parmi l’offre de défis se trouve le Iceman Ultra qui rassemble trois disciplines (la course, le patin et le ski de fond) sur un parcours de 65 km. C’est donc le défi le plus exigeant en raison des distances, 9 km de course, 32 km de patin et 24 km de ski de fond, mais aussi pour l’effort exigé dans des conditions hivernales. Cette année, 23 participant.es se sont inscrit.es pour relever le défi dont 6 femmes alors qu’elles n’étaient que trois inscrites l’an dernier. Alex Harvey, ancien athlète olympien de ski de fond et porte-parole de l’évènement, prendra le départ du Iceman Ultra en plus du défi longue distance et du défi corporatif.
Une édition pauvre en neige
En raison des conditions météorologiques des dernières semaines, les temps doux et le manque de neige auront forcé l’équipe du Pentathlon des neiges à penser à des solutions pour maintenir les défis sur les Plaines d’Abraham. En utilisant des canons à neige et en rapatriant l’entièreté des parcours, autant le ski de fond et la raquette, sur l’anneau des plaines, l’organisation a pu maintenir les activités de cette 20e édition. Les distances des épreuves restent les mêmes, au lieu de faire une ligne droite, les participant.es auront plus de tours à faire pour compléter leur épreuve.
« Ça reste, historiquement, une des éditions les plus difficiles en termes de qualité et de manque de neige. Par contre, comme on est un évènement hivernal extérieur, les aléas de la météo, on en a chaque année », explique Loan Laulanné, coordonnatrice marketing et développement pour le Pentathlon des neiges.
L’équipe d’expérience du Pentathlon en a vu des météos difficiles : pluie verglaçante, rafales de vent à plus de 80km/h, manque de neige, etc. « On surveille constamment la météo et les conditions de terrain. La météo c’est quelque chose qui peut se revirer de dernière minute, il ne faut pas prendre de décision prématurée. On prévoit plusieurs scénarios et en fonction de ce qui se passe sur le terrain, on applique nos scénarios», m’apprend la coordonnatrice marketing.
Un Pentathlon durable ?
Étant un évènement d’envergure et qui rassemble un bon nombre de personnes, le Pentathlon met en place des initiatives de développement durable pour la tenue de l’évènement, notamment en allant chercher une certification écoresponsable auprès de Triathlon Québec.
Cette certification vise la réduction de l’impact environnemental à toutes les étapes de l’organisation. Elle est mise en place à l’aide d’une grille d’évaluation comportant différents critères basés autour de cinq piliers : ressources humaines et gestion du patrimoine (1), alimentation (2), gestion des matières résiduelles et des sources d’énergie (3), sensibilisation et éducation à l’environnement (4), transport, déplacement et émission de gaz à effet de serre (5).
Selon les actions mises en place, comme la compensation carbone volontaire, le Pentathlon des neiges est allé chercher le niveau argent selon les critères de la grille. « Justement, le manque de neige fait partie du dérèglement climatique et on veut que notre évènement ait le moins d’impact possible sur l’environnement », explique Loan Laulanné. « C’est sûr qu’il reste des actions, des choses à faire et qu’on peut toujours faire mieux et s’améliorer là-dessus », ajoute-t-elle.