Atteint d’une maladie possiblement mortelle, un Parisien (Romain Duris, touchant) pose un regard neuf sur les gens qu’il croise : envisager la mort met soudainement en valeur la vie.
Paris ressemble à un plan de métro où s’étend tout un réseau de croisements, de proposer le réalisateur. De fait, son film multiplie les personnages et les histoires, toutes plutôt simples, mais non moins émouvantes.
Malgré cette disparité, le spectateur ne s’y perd pas. Ce qui confère à l’histoire son unité, c’est le regard de Pierre à travers lequel les autres destinées nous apparaissent. Les banalités du quotidien, vues de son balcon, prennent une tout autre texture, ce qui constitue la force du film.
On se laisse porter par la musique sans trop se poser de questions. Quand on sort de la salle, c’est avec l’envie de profiter de ce qui nous attend.