Baccalauréat en design de produits : Une première année réussie

Le petit dernier de l’École de design vient tout juste de compléter sa première année. Le bilan du baccalauréat en design de produits, qui ne recevait le feu vert du ministère de l’Éducation qu’en juin dernier, satisfait déjà les étudiants et le corps professoral.

« C’est une bonne réussite pour la première année », indique Jérémy Couture, chargé de cours à l’École de design et responsable des ateliers pratiques cette année. « On essaie d’ajuster le tir, mais somme toute, la réponse est super bonne des étudiants », poursuit le designer industriel.

Caroline Gagnon, directrice du programme, abonde dans le même sens lorsqu’elle parle de « réajustements normaux ». Elle évoque notamment une possible refonte de certains cours.

Pour les prochaines années, M. Couture suggère de « mieux arrimer les cours » et de faire davantage de liens entre les cours magistraux et les ateliers. « Si les étudiants peuvent mettre en pratique tout de suite la théorie qu’ils apprennent, ce serait vraiment intéressant. On l’a fait un peu, mais ça peut être amélioré. »

Baccalauréat en chantier

Bilan positif ou pas, il reste tout de même beaucoup de travail à faire pour monter les cours, avise Mme Gagnon. Pour y arriver, l’École « a embauché deux nouveaux professeurs : Claudia Déméné, qui est plus dans le design responsable et Guillaume Blum qui œuvre davantage en économie créative et en innovation. » La mise sur pied des cours et ateliers se fera en collaboration avec le technicien de travaux d’enseignement et de recherche que vient d’engager l’École.

Au chapitre des ressources pédagogiques, la directrice annonce la création prochaine d’une collection d’objets pédagogiques, ou matériothèque.

L’organisation des projets des finissants sera quant à elle au cœur des travaux de la troisième année d’existence du baccalauréat.

Besoin d’espaces

Au-delà de la construction du programme, c’est la logistique qui représente le plus grand défi auquel l’École devra faire face l’an prochain. À la vingtaine d’étudiants qui font partie de la première cohorte s’ajouteront 75 autres à la rentrée de septembre, estiment Caroline Gagnon et Jérémy Couture.

Selon le chargé de cours, il va « y avoir beaucoup de travaux qui vont être faits cet été pour accepter les nouveaux étudiants ». La directrice de programme parle davantage de réorganisation de l’espace : « Il fallait reconfigurer certains espaces pour avoir des salles pour le baccalauréat. » Certes, il y aura des rénovations, confirme-t-elle, « dans la mesure où, en ce qui concerne le design de produits, on a décidé que l’atelier est le local où les étudiants reçoivent la majorité de leurs enseignements. » Or, à l’heure actuelle, cet atelier ne peut accueillir qu’une centaine d’entre eux.

Auteur / autrice

  • Kim Chabot

    Journaliste culturelle dans l’âme et historienne de formation, Kim est passionnée par la littérature, les arts visuels et le théâtre. Elle aime découvrir de tout, des grands classiques aux projets artistiques de la relève. Pour elle, les scènes de l’Université Laval et de la Ville de Québec sont des gros terrains de jeux aux possibilités infinies. Elle nourrit aussi un grand amour pour la langue française, au grand dam de ceux qu’elle reprend inlassablement pour des « si j’aurais ».

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