L’auteure-compositrice-interprète diplômée en interprétation jazz à l’Université Laval lance son premier album mardi 17 novembre au Cercle. Ce premier opus jazzy intitulé Some Place Else revisite ce genre musical en proposant des trames sonores modernes et exotiques.
Après des heures de composition et d’enregistrement, le nouvel album de Catherine LeBlanc vient de sortir. L’interprète de Free Again s’est dite être « excitée » de vivre tout ce qu’elle vit en ce moment. « Ça commence à vraiment prendre forme », a affirmé la chanteuse.
Les sonorités de cet album se veulent jazz, le genre musical de prédilection de l’artiste. Pour varier les effets sonores de ses compositions, la musicienne a fait appel à ses deux quartets. La majorité de ses titres ont été enregistrés avec son projet principal, Catherine LeBlanc Quartet, tandis que d’autres chansons aux sonorités blues ont été composées avec The Black Coffees.
L’enregistrement s’est fait dans un studio peu commun. « J’ai amené le studio dans le bois […]. J’avais vraiment envie de faire quelque chose d’inhabituel », a rapporté la musicienne. L’atmosphère conviviale et décontractée était recherchée, explique-t-elle. Durant dix jours, la chanteuse et ses deux quartets ont procédé à l’enregistrement. Selon elle, cette ambiance chaleureuse s’entend à l’écoute de ses chansons.
La recherche d’un jazz « accessible »
L’artiste a « hâte d’avoir des commentaires des gens, de voir comment c’est perçu ». Selon la jeune femme, il existe le « sentiment que le jazz est hermétique, que ce n’est pas pour tout le monde ». Elle explique vouloir sortir de ce préjugé. « J’essaie d’avoir un jazz qui est accessible avec des mélodies qui vont chercher les gens ».
Selon la musicienne, le jazz est un style technique et complexe à composer qui nécessite une recherche musicale importante. « Le travail consiste à rendre simple quelque chose de complexe. C’est ça mon défi ».
Une artiste accomplie
Catherine LeBlanc a des projets en tête. Elle aimerait participer à des festivals pour partager sa musique et se faire connaître. « Le jazz appelle ça un peu », estime-t-elle. Celle-ci projette également de donner des concerts en région, au Québec.
La chanteuse a déjà eu l’occasion de donner des prestations, entre autres à Shawinigan l’été dernier. Pour elle, la scène est importante pour transmettre sa musique. « J’aime ça avoir le feed-back des gens, c’est vraiment beau », a-t-elle avoué. Elle a affirmé que la plus belle rencontre qu’elle a avec son public est au Fou-Bar, sur Saint-Jean. « C’était vraiment chouette parce que c’est très intime ».
La musicienne est diplômée de l’Université Laval en interprétation jazz. Selon elle, cette formation lui a permis de comprendre toutes les richesses et les subtilités de la musique. Saxophoniste, elle compose depuis ses quatorze ans. Elle avoue avoir toujours eu un attrait pour le jazz et dès le début de la vingtaine, elle a développé son amour pour le chant.
