Une fin de semaine tout en cinéma

Deux festivals de films en grande partie organisés par des étudiants de l’Université Laval se tiendront à Québec cette semaine. Il s’agit du Festival international du film ethnographique du Québec (FIFEQ) et du Festival du Film Étudiant de Québec (FFEQ).  

Festival international du film ethnographique

Cette année, 250 films ont été soumis à l’organisation du FIFEQ. « C’est beaucoup de soumissions pour un si petit festival, donc on est contents », assure l’une des bénévoles et étudiante à l’UL, Mélanie Moreau. Parmi ces films, 39 ont été choisis pour être présentés au cours de ces quatre jours.

Le FIFEQ est présenté à la fois à Québec et à Montréal, avec les mêmes films, mais une programmation différente. À Québec, l’ensemble du comité organisateur est composé de bénévoles, pour la plupart étudiants ou diplômés en anthropologie à l’Université Laval. En plus des cinq membres du noyau principal, dont fait partie Mélanie, plusieurs autres bénévoles gravitent autour de l’événement.

Selon Mélanie, l’idée d’un tel festival avait germé dans le cadre d’un colloque interuniversitaire d’anthropologie il y a quelques années. « Le but, c’est de mettre l’être humain en valeur. C’est une belle plateforme d’expression individuelle et collective. On laisse la place aux humains de partout pour qu’ils prennent la parole », assure l’étudiante.

Des périodes de discussions seront proposées après chaque bloc de films avec les réalisateurs ou des invités spéciaux qui ne sont pas encore annoncés. « Échanger, c’est le but aussi. On veut inciter au dialogue et à la réflexion », mentionne Mélanie.

En effet, sur le site Web du FIFEQ, on indique que le festival « désire être une occasion d’éducation, d’ouverture d’esprit et de rapprochement interculturel entre des réalités d’ici et d’ailleurs qui sont parfois méconnues, voire mal comprises ».

La journée du 25 mars sera accordée à la thématique autochtone, sujet que l’équipe considérait fort important et a donc décidé bien avant la réception des films. Après leur présentation dans la journée, une soirée de contes sera proposée. La journée du dimanche sera quant à elle consacrée aux regards québécois.

Pour le reste, les films ont été classés par catégories après leur sélection et ainsi regroupés par blocs comme : frontières, espoir, enfance, image et mémoire, migration et éveil nocturne. Les courts et longs métrages sont de provenances diverses, allant du Brésil, à l’Afrique du Sud.

Le FIFEQ se déroulera du 23 au 26 mars au Théâtre de La Bordée et à la Librairie Saint-Jean-Baptiste et proposera des projections entièrement gratuites.

Festival du film étudiant de Québec

De son côté, le FFEQ a reçu plus de 150 courts-métrages étudiants. Une cinquantaine d’entre eux ont été sélectionnés pour être projetés les 25 et 26 mars au cinéma Cartier.

Selon la codirectrice Catarina Wieler-Morin, étudiante en communication à l’Université Laval, l’équipe a reçu plusieurs films de provenance internationale en plus de ceux d’élèves québécois. Des courts-métrages de Belgique, de France et du Sénégal, seront entre autres présentés.

Le Festival est divisé en quatre blocs de présentations débutant à 12 h le 25 mars. Les courts-métrages présentés ont été divisés par catégories, soit fiction, animation, documentaire, expérimental et international. L’après-midi du 26 mars sera ainsi consacrée uniquement aux films internationaux comme plusieurs ont été reçus. La soirée de remise du prix du festival se tiendra quant à elle le 25 mars à compter de 18 h au bar Le Sacrement.

L’organisation, qui avait lancé une campagne de financement sur le site de La Ruche Québec à la fin février, a atteint son objectif de 500 $ en l’espace de deux semaines. Le Festival de cinéma de la ville de Québec (FCVQ) avait promis de lui donner 1 $ pour chaque dollar amassé, ce qui lui permettra une collecte de 1000 $ au total, à sa plus grande joie.

Pour plus d’informations sur la programmation de ces deux festivals, visitez les www.fifeq.ca et le www.ffeq.ca.

Auteur / autrice

  • Cloé Hurtubise

    Je suis une vraie passionnée de culture. Lecture, théâtre, musique, cinéma, nommez-en! Par-dessus tout, j'adore écrire. C'est pourquoi j'ai choisi de devenir journaliste. Je suis donc diplômée en Arts et technologie des médias, option journalisme du Cégep de Jonquière. L'été, j'écris pour le journal de ma ville natale, Chibougamau.

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