La 14e édition du Festival du film étudiant de Québec (FFEQ) se tiendra du 1er au 3 avril, au cinéma Cartier. L’événement se veut une vitrine culturelle pour les jeunes réalisateurs d’ici et d’ailleurs, dont le potentiel est trop souvent oublié.
Le comité organisateur se dit tout à fait satisfait du nombre de productions leur ayant été soumises cette année. Les nombreuses œuvres forment une programmation très variée, un succès dont l’équipe est très fière. « Nous avons établi un nouveau record de participation, avec 192 films étudiants soumis, observe Amanda Bertrand, directrice du FFEQ. C’est un résultat au-dessus des attentes, considérant que le festival de l’an dernier ne comptait que 103 productions. »
Depuis 2002, l’équipe poursuit un mandat d’accessibilité envers les étudiants passionnés de cinéma qui ne possèdent pas toujours les ressources nécessaires pour participer à de grands événements du milieu. « Nous sommes là pour montrer ce que veut exprimer la relève soutenue par un financement et une reconnaissance pour leur persévérance », exprime Frédéric Maltais, directeur artistique de l’organisme.
Une programmation, plusieurs visages
D’une durée de trois jours, les festivités offriront la chance aux jeunes étudiants de réseauter avec d’autres passionnés du 7e art. « Le milieu cinématographique étant fermé par moments, notre événement est une belle opportunité pour ces jeunes de développer leur réseau de contacts », explique Anne-Marie Fecteau, directrice promotion et partenariats du groupe.
La thématique « Au-delà du réel » de cette cuvée illustre les possibilités infinies qu’offre le festival aux créateurs, mais aussi aux cinéphiles. « On voulait donner une identité à cette fin de semaine, comme quoi on surpasse les limites de la création, dans le petit écran, résume Frédéric, qui étudie au baccalauréat en design graphique. Notre visuel éclaté incarne bien cette volonté. »
Au préalable, ce sont tous les membres du comité qui se sont penchés sur le processus de sélection des œuvres soumises, dans un contexte d’expérimentation et d’apprentissage. « Tout le comité doit sélectionner et séparer les catégories, afin de monter une programmation recherchée. On regarde le scénario, le propos, la réalisation », résume Amanda.
Recruter et former la relève
Plus tôt cette session, plusieurs formations ont déjà été offertes aux jeunes auteurs. On y a traité de la ciné-réalisation, de la technique du fond vert ou encore du jeu d’acteur, en partenariat avec le Festival de théâtre de l’Université Laval (FTUL).
L’an dernier, la promotion de l’événement s’est adressée à un grand public pour un produit pourtant spécialisé. Pour 2016, le FFEQ concentre ses efforts de recrutement auprès des réalisateurs de demain, passionnés, à la recherche d’expériences. « Les plus intéressés étudient très tôt en cinéma, c’est pourquoi nous sommes allés dans plusieurs écoles cette année, admet Anne-Marie, étudiante en communications. La tournée des classes a eu un impact significatif sur le nombre d’inscriptions. »
Un projet au cœur de Québec
De retour au cinéma Cartier pour une deuxième année consécutive, le festival confirme sa volonté de rejoindre le public de toute la ville de Québec, et non seulement du campus. Située près du Théâtre Périscope où aura lieu la soirée de remise des prix, la rue Cartier est idéale, selon l’organisation. « On veut vraiment toucher une population hors-campus, poursuit la directrice exécutive. Le caractère vivant et dynamique du quartier Montcalm sert bien notre réalité. »
De vendredi à dimanche, la 14e édition du FFEQ ouvre ses portes à tous les citoyens de Québec, de plus en plus nombreux à soutenir la jeunesse d’ici. Consultez la programmation intégrale ici.