Avez-vous remarqué les quatre moyens-métrages de Wes Anderson qui sont apparus ces derniers jours sur Netflix ? Ne vous en faites pas si ce n’est pas le cas, il semblerait que le budget alloué à la publicité se soit perdu en chemin.
Par Camille Sainson, journaliste multiplateforme
C’est par hasard que j’ai d’abord découvert La Merveilleuse histoire de Henry Sugar, à la durée proche d’un épisode de série (49 minutes). Quelle ne fut pas ma surprise en remarquant qu’il n’y avait pas un, mais quatre moyens-métrages du réalisateur sur la plateforme ! Chaque matin, du 26 au 30 septembre, nous avions donc accès à une nouvelle adaptation des nouvelles de Roald Dahl. En effet, cela fait deux ans maintenant que Netflix a acquis les droits de la Roald Dahl Story Company, et qui de mieux que le réalisateur de Fantastic Mr. Fox pour en adapter les œuvres ?
Toujours entouré de ses acteurs favoris, Ralph Fiennes, Benedict Cumberbatch et Dev Patel, et d’un format 16 mm reconnaissable au premier coup d’œil, Wes Anderson joue avec les formes, les couleurs et le scénario !
Tels des livres pop-up, nous voyageons dans des décors théâtraux soumis à une virtuose machinerie, permettant aux personnages d’évoluer face caméra avec toute leur rigueur habituelle. Les histoires absurdes et décalées sont abordées sous couvert de métaphores ; images poétiques qui soulignent finalement le tragique de ces œuvres. Si les trois autres films sont d’une durée bien plus courte (17 minutes), ils permettent de créer une mini-série dont nous nous délectons avec joie. Allez donc de ce pas faire une petite pause andersonienne pour faire plaisir à vos pupilles !
