Coup d’état constitutionnel

En ce début de millénaire, le coup d’état constitutionnel se distingue des prises de pouvoirs armées par l’absence générale de violence et l’apparente légalité du processus. Parce qu’ils jouent avec des outils légaux tels qu’une extension du nombre de mandats présidentiels, l’exclusion de certains types de candidats aux élections ou carrément un transfert du pouvoir exécutif entre les seules mains du chef de l’état, il est difficile de le condamner clairement une fois mis en place. Au nom de la souveraineté des états, qui ne place rien ni personne au-dessus d’un pays, le coup d’état constitutionnel se situe dans une zone grise qui force la communauté internationale à prendre une position claire.

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