«Écrire, ça libère!»

Le marathon d’écriture de cartes de vœux orchestré par le groupe Amnistie internationale de l’Université Laval a connu un fort succès. Plus de 200 cartes de vœux ont été recueillies du 5 au 10 décembre. Celles-ci seront envoyées aux quatre coins du monde, en soutien à des personnes qui doivent constamment lutter pour leurs droits.

La coprésidente du groupe Amnistie internationale de l’Université Laval, Julia Tétrault Provencher, explique que le marathon d’écriture se déroulait en deux grandes étapes. « D’abord, l’objectif était de faire réagir les personnes. » Pour y arriver, les membres du comité se sont tenus immobiles dans les cafétérias de l’école en tenant dans leurs mains le message de victimes, dont les droits fondamentaux sont bafoués. On pouvait notamment y lire : « Je m’appelle Annie, je suis pourchassée pour ma peau, car je suis albinos et les gens de mon pays pensent que je suis une sorcière ».

« Une fois le public sensibilisé, on lui montrait qu’il était possible de soutenir ces causes en envoyant et en signant des cartes de vœux », ajoute-t-elle. La coprésidente précise qu’il est important de sensibiliser davantage les jeunes à l’abus un peu partout dans le monde en matière de droits individuels. Étant étudiante au Baccalauréat en droit, Julia est consciente de l’importance de faire respecter les droits individuels de chaque personne et de dénoncer les situations où cela n’est pas fait.

Elle précise que, même si le marathon est terminé, les étudiants qui le souhaitent peuvent se rendre sur le site Web d’Amnistie internationale pour envoyer électroniquement leurs cartes de vœux.

Projets pour l’année 2017

Plusieurs projets sont déjà prévus pour l’année prochaine, dont une conférence sur la situation en Colombie ou en Corée du Nord. La coprésidente parle également d’un partenariat avec l’organisme international Développement et Paix, portant sur la situation des femmes autochtones au Québec.

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