De quoi rendre fier

Un sentiment de fierté habite les amateurs de sports sur le campus depuis quelques jours. En plus de remporter le championnat canadien universitaire de cross-country chez les hommes et de soccer chez les femmes, nos représentants du Rouge et Or ont récupéré la fameuse Coupe Dunsmore. Tout ça, dans la même fin de semaine. Incroyable!

L’UL n’en est pas aux premiers championnats canadiens de son histoire. La réputation du Rouge et Or à travers le pays est déjà faite depuis longtemps. Il n’y a pas de doute là-dessus. Toutefois, l’histoire du programme continue d’être écrite par de nouvelles générations d’athlètes avec chaque nouveau titre. C’est ce qui rend ces conquêtes aussi spéciales.

L’entraîneur-chef de cross-country, Félix-Antoine Lapointe, et celui de soccer féminin, Helder Duarte, ont construit des équipes dominantes dans les dernières années pour aspirer à un tel succès. Dans le sport universitaire, où les athlètes ont un maximum de cinq années d’éligibilité, leur rôle est encore plus important avec le recrutement. Une bonne partie du mérite leur revient.

Et dire que ce ne sont que quelques exemples des sports dans lesquels le Rouge et Or est compétitif à l’échelle nationale. Les universités qui connaissent autant de succès au pays sont rares.

Justement, concernant les autres équipes dominantes de l’UL, il serait difficile de passer sous silence la performance des joueurs de football samedi en terrain hostile, à Montréal. Réussi avec moins de 30 secondes à faire à l’affrontement, le jeu décisif restera dans les annales du sport universitaire. Il fallait du cran pour tenter un jeu truqué à un moment où ça passait, ou ça cassait.

La victoire permet-elle aux joueurs clés, dont le quart-arrière Hugo Richard, de se faire pardonner pour les erreurs directes commises plus tôt dans l’affrontement? Oui, certainement! Des correctifs doivent toutefois être apportés. Sinon, tôt ou tard, ça fera mal. D’ici là, prenons les triomphes comme ils viennent.

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