Je sais pas encore à quel point je vais engraisser cette année à Noël… On s’entend qu’on est en période d’austérité. Mais à Noël normalement ça ne devrait pas avoir rapport, l’austérité. Mais engraisser oui. Au sens que, depuis mon adolescence, je mange «comme un gros porc» en général dans la vie, mais à Noël, c’est pire.
Et il y a les mononcles et depuis une couple d’années, les cousins (qui passent tranquillement la trentaine) qui me disent : «Tu vas voir le jour où tu vas commencer à engraisser». Sauf que chaque fois, je leur ris dans la face et je me sers une autre pointe de tarte caramel et banane. Ou bien juste pour les écoeurer, je me ressers une «braoule» de ragoût de boulette extra sauce.
Mais malgré mon apparente indifférence… JE SAIS ! je sais que je vis, comme eux avant de se rendre compte que ce Noël-là leur avait été fatidique, avec un métabolisme de Damoclès au dessus du petit bide très plat que je conserve malgré les litres de bières et les tonnes de sucre et de sel que je force mon corps à encaisser.
Noël, c’est aussi de se faire demander par la famille ce qui est advenu de notre blonde et à quel moment va-t-on finir son Bac/se trouver une job/une nouvelle blonde/s’acheter une maison, un chien/faire pousser des bébés. Il n’y a jamais 36 solutions à ces innombrables discussions qui finissent par vous hanter jusqu’à réaliser que le père Noël est pogner dans la cheminée.
La seule solution est de répondre à votre matante que vous revenez dans 2 minutes avec une autre pointe de gâteau aux fruits et de la feinter ensuite toute la soirée en faisant semblant de trouver ça donc ben nice le tournois de Mario Kart sur Wii organisé par votre frère de huit ans… ou bien d’être vraiment bon au ping-pong et de jouer en mode «je joue contre le gagnant».
Après toutes toutes les calories ingérées, la seule question qui reste à te faire poser c’est : «PIIIS la santé ?»