Cette session, Impact Campus laisse la parole à tous les acteurs de la communauté universitaire qui souhaitent s’exprimer sur des enjeux qui les concernent.
La réponse d’André-Philippe Doré : cliquez ici
De par sa nature, la CADEUL, l’association représentant tous les étudiants et étudiantes de premier cycle de l’Université Laval, ne peut ni être parfaite, ni plaire à tout le monde. Il s’agit d’un organisme dont les objectifs politiques ne feront jamais l’unanimité et dont la structure complexe comportera toujours des défauts. En tant que membres, il est le devoir de tous et toutes, en particulier de ceux et celles qui siègent au Caucus des associations et Conseil d’administration, d’essayer de corriger ces défauts et de trouver les compromis les plus rassembleurs. Cependant, pour que ce débat soit constructif, il faut que les personnes qui y participent soient de bonne foi envers l’organisation et en fassent une analyse critique, certes, mais sans parti pris négatif.
Or, il se trouve que des associations membres de la CADEUL ont comme objectif avoué le démantèlement de cette institution ou encore refusent ouvertement de travailler de bonne foi avec la confédération. En quoi ces positions permettent-elles aux associations qui les défendent de s’assurer que la CADEUL agisse dans l’intérêt de leurs membres? Ne s’agit-il pas là plutôt d’une entrave à des débats sains, en adoptant d’office une position antagoniste? On voit ensuite des textes comme la lettre ouverte de M. André-Philippe Doré, publiée récemment par Impact Campus, laquelle est remplie de procès d’intention, de généralisations abusives, de faux dilemmes et de mensonges purs et simples. En quoi la publication d’un texte aussi cinglant et intellectuellement malhonnête va-t-elle permettre de régler les défauts de la CADEUL qui y sont soulevés? On se trouve ainsi face à des associations membres ouvertement anti-CADEUL et des individus membres qui usent et abusent de sophismes pour s’attaquer à leur association. Comment, dans ce contexte, prêter foi aux accusations qui fusent contre notre association de campus? Et comment en faire ressortir un message constructif qui permette à la CADEUL de s’améliorer?
Même les critiques les plus véhément(e)s de la CADEUL devraient réaliser que cette institution n’est pas un monstre à abattre envers et contre tous, mais bien un chien à tenir en laisse collectivement. «La CADEUL » n’est pas une chose immuable avec une volonté propre, mais plutôt une entité constituée d’un exécutif élu par collège électoral, d’une assemblée générale, d’un Caucus des associations et d’un Conseil d’administration qui sont toutes des instances démocratiques auxquelles les membres peuvent participer et apporter des changements. Et ces instances ont un pouvoir réel, car, contrairement à ce que certains semblent croire, la CADEUL n’a jamais agi à l’encontre d’une décision expresse de ses instances. Au contraire, au dernier Caucus, on a pu voir l’exécutif demander une clarification quant à l’interprétation d’une position du Caucus afin de s’assurer que leurs actions respecteraient cette décision.
Si nous, signataires, nous impliquons à la CADEUL, ce n’est pas tant pour ce qu’elle est déjà que ce qu’elle a le potentiel d’être : nous ne ferions pas ce travail sans la conviction profonde que notre implication change les choses pour le mieux. Plutôt que de lancer des piques acerbes et inutiles envers une institution qui est là pour vous représenter, nous vous exhortons donc à utiliser ses instances pour faire entendre vos plaintes et vos déceptions, et pour faire connaître vos suggestions pour améliorer les choses. Nous voulons, tout comme vous, que la CADEUL soit là pour la communauté étudiante lorsqu’elle en a besoin, que ses décisions soient représentatives de la volonté de ses membres et que son argent soit investi intelligemment afin d’atteindre les objectifs mentionnés. Or, cet idéal ne sera jamais atteint par le mépris et la mauvaise foi – il ne peut l’être que par la participation constructive et collaborative aux instances.
Signataires
Alexandre Picard, Délégué de Génie électrique et Génie informatique
Alicia Durocher, Déléguée de Biochimie, Bio-informatique et Microbiologie
Alicia Vigeant, Déléguée de Nutrition
Andréanne Dufour, Administratrice de la CADEUL
Annabelle Lemire, Déléguée de Sciences de l’agriculture et de l’alimentation
Cédric Lacombe, Administrateur de la CADEUL
Charles-Émile Fecteau, Administrateur de la CADEUL et délégué de Chimie
Dannick Bérubé-Gélinas, Administrateur de la CADEUL et délégué de Sciences et génie
Denis Morin, Administrateur de la CADEUL
Ève-Marie Allard, Déléguée de Génie industriel
Francis Quevillon, Délégué de Génie électrique et Génie informatique
Jean-Charles Toupin, Délégué de Sciences de l’agriculture et de l’alimentation
Jérémie Fournier, Délégué de Chimie
Josyane Turgeon, Déléguée de Chimie
Louis-Philippe Beaulieu, Délégué de Génie physique
Mathieu Montégiani, Administrateur de la CADEUL
Mathilde Trudel-Ferland, Déléguée de Sciences et technologie des aliments
Rockya Chaouch, Déléguée de Sciences biomédicales
Samuel Quirion, Délégué de Sciences infirmières
Sébastien Dufour-Beauséjour, Délégué d’Informatique et de Génie logiciel
Simon Dubuis, Délégué de Génie physique