Cette session, Impact Campus laisse la parole à tous les acteurs de la communauté universitaire qui souhaitent s’exprimer sur des enjeux qui les concernent.
La première lettre ouverte, à laquelle cette réponse est associée : cliquez ici.
Un texte comique m’a récemment pris pour cible. On y fait une fausse critique de mon dernier texte dans Impact Campus pour rendre hilares le lectorat de notre journal étudiant. Dans ce texte, je souhaite jeter la lumière sur les procédés humoristiques qui sont utilisés dans cette lettre ouverte, étant donné que ceux-ci sont d’une qualité exemplaire.
Premièrement, la lettre ouverte des humoristes fait semblant de m’accuser d’avoir écrit une lettre « remplie de procès d’intention, de généralisations abusives, de faux dilemmes et de mensonges purs et simples », une lettre supposément « intellectuellement malhonnête ». À priori, on pourrait croire qu’il s’agit d’une vraie critique, que des gens auraient jugé que mon texte « cinglant » était effectivement malhonnête, mais il faut se rendre à l’évidence: il est certain que seul un esprit épris d’humour et voulant se montrer risible oserait accuser des gens d’« use[r] et abuse[r] de sophismes » sans montrer où sont ces sophismes. L’auteur de la lettre voulait en fait avoir ironiquement l’air d’un idiot qui a sorti son livre de philo de cégep pour lister 2 ou 3 sophismes pour prouver qu’il sait utiliser des mots intelligents. Personne à l’université ne pense que crier au sophisme est une méthode efficace de réfuter des arguments.
Aussi, il est clair que l’accusation d’utiliser des « mensonges purs et simples » est un procédé d’humour absurde. Personne dans la vraie vie ne publie une lettre ouverte dans laquelle il dit grosso modo « cé même pas vrai !!!! » sans rectifier les informations qui seraient mensongères. Franchement, ce serait absolument ridicule. De même, seul un fieffé crétin irait à la défense de la CADEUL en la comparant à « un chien à tenir en laisse ». Quel idée clownesque !
Il est évident que cette lettre, incite au « mépris et [à] la mauvaise foi », contrairement à ce qu’elle affirme sarcastiquement, vu les turpitudes qu’elle contient et les âneries qu’elle déblatère pour susciter un bon rire gras chez toute personne un peu au courant de ce qui se passe à la CADEUL depuis 5 ans. Un peu plus et elle défendait le fait que le livre des 35 ans de la CADEUL n’est jamais sorti ! Ma rate aurait explosé.
André-Philippe Doré,
Étudiant en études anciennes à l’Université Laval