Compétition de la machine: L’ETS et l’UL dominent

L’épreuve phare des Jeux de Génie est sans contredit la compétition de la machine. Un cahier de charge ayant été fourni à chaque délégation dès le début de l’année scolaire,  les équipes travaillaient d’arrache-pied depuis près de quatre mois pour créer la machine la plus efficace possible et remporter la compétition qui avait lieu à l’Impérial le 6 janvier.

C’est dans une ambiance festive que l’épreuve de la machine s’est déroulée. 10 % des points de l’épreuve étaient accordés à une courte vidéo de présentation des machines. Anecdotes et parodies étaient au rendez-vous

Pour l’édition 2014 de la compétition, les délégations devaient créer une machine capable de collecter des balles de ping-pong flottant dans un aquarium afin de les transporter sur un parcours pour finalement les déposer dans une boîte. Les balles, blanches et orange, pouvaient ou non être classées par couleur dans des boîtes différentes pour un point supplémentaire par balle.

Kevin Belisle, VP machine dans le Comité organisateur des JDG, explique que les délégations ont usé de ruse pour augmenter grandement l’efficacité de leur machine. « Il y a beaucoup d’équipes cette année qui ont interprété les règlements de façon créative. Il n’y avait aucun pré requis de passer par toutes les étapes du parcours, donc ils ont créé un ascenseur pour éviter de perdre du temps », a-t-il dit quelques minutes avant le début de la compétition.

Machine lavalloise

La délégation de l’Université Laval était de celles qui avaient décidé de court-circuiter le parcours. Troisième à passer lors de la compétition, Laval s’est rapidement démarquée avec son système d’ascenseur établi avec une chaîne de vélo. « On a vraiment décidé de miser sur la quantité de balles, donc on ne les trie pas », explique John Dinan de l’équipe machine de l’UL. « On a parfois des difficultés avec notre rail, qui bloque de temps en temps, alors on espère vraiment que ça va bien se passer », a-t-il enchaîné.

Malgré quelques difficultés, l’équipe lavalloise s’est très bien débrouillée en remportant au final la deuxième place.

Difficultés

Si certaines délégations ont eu des difficultés lors de l’épreuve, quelques-unes s’en sont moins bien sortie que les autres. Première à passer, la délégation UQÀMO (union des Universités du Québec à Montréal et en Outaouais) semblait prête à relever le défi, mais un problème technique l’a contrainte à l’abandon, sans même qu’elle n’ait réussi à rendre une balle à destination.

« C’est toujours très dernière minute lors des essais », explique Kevin Belisle. « Pendant les jeux, les délégations avaient trois heures chaque soir pour faire des essais sur le parcours officiel. Des fois ça fonctionnait, d’autres fois non. Il y a des ajustements à faire. Il y a des accidents qui arrivent, par exemple, une équipe a brûlé une carte électronique, c’est beaucoup de temps pour reprogrammer le tout, donc au fond, on ne sait jamais vraiment ce qui va arriver », conclut-il.

L’équipe de la Polytechnique de Montréal s’est également retrouvée dans le pétrin lors des essais. N’ayant pas anticipé l’éclairage de la scène sur laquelle se déroulait l’événement, leur trieur se trouvait inutilisable. « On utilise un capteur photosensible pour trier nos balles et quand on est arrivés sur scène, les spots étaient tellement forts que notre capteur était inutile. On s’est retrouvé à devoir patcher vraiment à la dernière minute », a expliqué Maxime Nadeau de l’équipe de la Polytechnique.

Le jury de la compétition était composé de deux professeurs de Génie électrique de l’Université Laval, un juge de Bombardier, partenaire bronze des Jeux ainsi que de deux juges de ArcelorMittal, plus gros aciériste au monde et partenaire diamant des Jeux.

Auteur / autrice

  • Mathieu Massé

    Je suis bachelier en journalisme et détenteur d'un certificat en science politique de l'Université Laval. Je fais du journalisme depuis aussi longtemps que je me souvienne. Anciennement chef aux actualités et aux sciences et techno à Impact Campus. Maintenant recherchiste à MAtv et pigiste dans différents médias, je n'arrête pas souvent de travailler. Quand c'est le cas, c'est pour m'empiffrer de série télé et des nouvelles découvertes que Netflix m'envoie en pleine figure.

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