Le coup de foudre se désigne comme une passion violente et soudaine. Les phénomènes causés ce béguin trouvent leur explication dans l’étonnante mécanique qui lie notre cerveau au reste de notre corps. Le cerveau constitue donc le premier organe de l’amour.

Le coup de foudre, fantasme ou réalité ?

 

De l’image à l’émotion

Lorsqu'une personne aperçoit quelqu'un qui lui plaît, les rayons lumineux forment une image qui s’imprime sur la rétine. Puis, cette image est transformée par les neurones en flux électrique qui est envoyé par le nerf optique au cerveau qui contrôle les émotions. Là, l’image provoque des réactions en chaines, ce qui conduit à la libération de neurotransmetteurs qui envahissent le cerveau. Le coup de foudre est un tsunami d’émotions incontrôlables caractérisé par plusieurs signes. Physiquement, la peau rougie par la vasodilatation des vaisseaux sanguins. La chaire de poule, les bouffées de chaleur et la transpiration sont la conséquence d’une température corporelle trop élevée.

Physiologiquement, la fréquence cardiaque augmente ce qui engendre des palpitations et une augmentation de la pression artérielle. Le comportement est également perturbé : dérèglement de l’élocution (bafouillages) et modification de la tonalité de la voix sont causés par un assaut de neurotransmetteurs sur les zones du langage.

De l’attirance physique au sentiment amoureux

L’attachement entre deux personnes est le trait caractéristique du sentiment amoureux. Il s’appuie, pour les neurobiologistes, sur la libération d’ocytocine et de vasopressine, hormones qui auraient un rôle dans le processus de l’attachement. Leur sécrétion traduit le plaisir d’être ensemble et plus on éprouve du plaisir, plus on s’attache à celui ou celle qui nous en procure. Ce mode de fonctionnement est typique d’une addiction. La passion amoureuse en est une : l’absence de l’être aimé est synonyme d’une absence de stimulation, ce qui créé alors une situation de manque.

Ainsi le voile est levé sur les mécanismes physiologiques du sentiment humain le plus éternel et universel. Un sentiment qui, malgré les avancées scientifiques actuelles, conservera heureusement toujours sa part de mystère.

Que les plus rêveurs se rassurent, le cœur a ses raisons que la science ignore !

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