Une Pinte de Science : des découvertes à portée de main

Plusieurs chercheurs et chercheuses de l’Université Laval partagent les résultats de leurs recherches au grand public de lundi à mercredi à l’occasion du festival « Une Pinte de Science ». Présenté simultanément dans plusieurs pays, sa programmation de Québec est divisée entre le Café Fou AELIÉS, le Cercle, la Ninkasi et le Pub Galway.

Parti d’Angleterre en 2013, l’événement a rapidement gagné en popularité partout dans le monde pour s’installer au Canada l’an dernier. L’occasion est belle pour les curieux et curieuses de tous âges d’approfondir leurs connaissances sur certains thèmes. Pour la deuxième édition présentée à Québec, de nombreux sujets se trouvant au cœur de l’actualité font l’objet de discussions.

« On voit passer des articles, des fois, sur la vaccination et l’intelligence artificielle, par exemple, mais on ne sait pas vraiment ce que c’est. L’événement vient donc chercher à répondre à ces questions-là », mentionne la coordonnatrice de l’édition de Québec, Marine Tournissac.

Celle qui étudie au Doctorat en sciences pharmaceutiques explique que l’objectif du rendez-vous annuel est de diffuser la science, tout en combattant les fausses informations. À ses yeux, le fait que les chercheurs soient invités à partager leurs connaissances et leurs résultats obtenus en laboratoire dans un bar plutôt qu’ailleurs rend l’expérience plus décontractée et accessible.

« Ça casse aussi un peu le mythe du chercheur dans son bureau, dans son laboratoire, qui est un peu inaccessible, se réjouit-elle. Les chercheurs sont sociables. Ils sont accessibles. Ce sont des gens comme tout le monde. »

Pari bien calculé

En guise de préparation, les coordonnateurs de chaque région participante sont invités à contacter des chercheurs dont le travail est en lien avec les thématiques mondiales du festival « Une Pinte de Science ». Cette année, plusieurs ont accepté de relever ce défi de vulgarisation. Le Café Fou AELIÉS et le Pub Galway ont ainsi dû être ajoutés à la liste des endroits où les présentations sont offertes.

La coordonnatrice du festival à Québec est consciente qu’il pourrait y avoir moins de visiteurs aux différentes soirées. Toutefois, elle souhaitait éviter de refuser le droit de participation à certains chercheurs. Le but étant de favoriser les échanges entre le public et les chercheurs plutôt que d’attirer une énorme foule, précise-t-elle. Le public profite ainsi d’une offre plus diversifiée.

« Diffuser la science, c’est un enjeu quand même particulier, particulièrement en ce moment. Nos recherches sont financées la majorité du temps par le gouvernement, par des fonds publics. Donc je pense que c’est un peu notre devoir aussi de rendre à la société et de dire voilà ce que l’on fait, voilà à quoi ça sert et voilà où on en est dans ce domaine-là. »

Il est possible de consulter la programmation complète de l’événement de Québec à l’adresse suivante : https://www.pintofscience.ca/qc-2017. L’accès aux conférences est gratuit. Les personnes intéressées à y participer sont toutefois invitées à s’inscrire au préalable.

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