Samedi dernier avait lieu au Club Avantage la dernière rencontre de la saison pour les joueurs du Club de tennis de l’Université Laval. À l’aube des séries éliminatoires, les deux équipes se placent au troisième rang provincial et devront se battre pour avoir une place au Championnat canadien qui aura lieu cet été à Montréal.
Malgré certaines absences et plusieurs blessures, l’équipe masculine a su rester compétitive toute la saison contre les autres équipes de la ligue. Selon l’entraîneur de la formation féminine Jacques Bordeleau, « c’est une bonne équipe qui pourrait aspirer à retourner au Championnat canadien, le problème est que tous les joueurs ne sont pas là ».
La province hôte peut envoyer deux équipes au Championnat. Si l’équipe de l’Université Laval se qualifie pour les Canadiens, le joueur numéro un, Félix Lavoie-Pérusse, qui n’a perdu aucun match durant la dernière saison, pourrait être de retour. Ainsi, l’équipe masculine aurait de bonnes chances d’être compétitive et de défendre son titre de championne canadienne.
« Dès qu’il y a un joueur qui n’est pas là et qui est en haut du line-up, tout le monde joue contre quelqu’un de plus fort, donc c’est plus difficile », explique Philippe Langlois, joueur de l’équipe masculine pour une deuxième année. Ce dernier considère que les 12 membres de son équipe ont encore beaucoup de travail à faire d’ici les séries éliminatoires qui auront lieu au début du mois d’avril, mais « qu’ils ont acquis de la belle expérience depuis le début de l’année ».
Sur la bonne voie
Du côté des filles, l’entraîneur M. Bordeleau affirme être fier de son équipe. « Individuellement et en équipe, elles ont fait de gros progrès. Elles compétitionnent contre des joueuses beaucoup plus expérimentées, mais elles s’accrochent et se défendent mieux que l’année passée. » Selon lui, une belle progression a permis un bond vers l’avant pour l’équipe qui se poursuivra certainement l’an prochain.
Troisième sur cinq dans le classement, l’équipe féminine composée de 11 joueuses affrontera celle de l’Université McGill lors du Championnat québécois. « Un de nos objectifs est de se rendre au Championnat canadien cet été. Pour ce faire, on doit battre McGill et être dans les deux premières équipes du classement », lance Catherine Langlois, joueuse partante.
Certaines améliorations prendront place durant les saisons futures. « L’an prochain, on veut augmenter le nombre d’entraînements », avance Jacques Bordeleau. En ce moment, les deux équipes s’entraînent une fois par semaine et jouent également un match hebdomadaire, en plus de s’entraîner en salle de musculation à raison de deux à trois fois par semaine.
Le recrutement reste aussi une priorité pour les entraîneurs qui souhaitent surtout aller chercher de nouvelles joueuses afin de rendre l’équipe féminine encore plus compétitive l’an prochain. « Il existe une ligue collégiale qui n’est pas encore très forte, mais elle va se renforcir et éventuellement, ce sera notre bassin de recrutement », admet M. Bordeleau. Le bouche-à-oreille est le moyen le plus efficace pour l’instant.
Pour le reste de l’année, les deux sportifs questionnés affirment qu’ils continueront de jouer le plus souvent possible. « L’été, c’est la saison parfaite pour jouer. Les terrains ne coûtent rien et on peut jouer dehors », affirme Catherine. Plusieurs tournois s’organisent durant la saison estivale auxquels ils participeront pour bien représenter l’équipe. « Plusieurs tournois régionaux, le tournoi du circuit Fradette sport, ainsi que le Louis-Després font partie de nos projets après la saison », énumère Philippe.
Parmi les nombreux objectifs du Club de tennis de l’Université Laval, porter les couleurs et le nom du Rouge et Or est certainement en haut de la liste. La marque de prestige, ainsi que le côté compétitif, pousse les joueurs de l’équipe à se démarquer et à gagner. Tout ce qui manque pour l’instant est de faire partie de la ligue du Réseau des sports étudiants du Québec (RSEQ). Le Conseil d’administration travaille fort en collaboration avec l’Université Laval pour qu’éventuellement les deux équipes taillent leur place dans le Rouge et Or. À suivre…
Chaque équipe universitaire s’affronte en simple et en double. Sur les trois matchs de double joués, l’Université ayant le plus de victoires gagne un point pour son équipe. Par la suite, chacun des six joueurs partants affrontent un de leurs adversaires. Chaque match remporté donne un point à l’équipe. L’université terminant la rencontre avec le plus de points gagne celle-ci.
Classement Masculin
1ère place : Université de Montréal
2e place : Université McGill
3e place : Université Laval
4e place : Université de Sherbrooke
5e place : École de technologie supérieure (ETS)
6e place : Université Concordia
Classement féminin
1ère place : Université de Montréal
2e place : Université McGill
3e place : Université Laval
4e place : Université de Sherbrooke
5e place : Université Concordia