C’est la première fois de la saison que les nageurs du Rouge et Or laissent filer la victoire au combiné. C’est le 15 janvier qu’avait lieu la troisième de quatre coupes universitaires de natation. Toutes les équipes étaient présentes pour cette compétition qui valait 10% de la saison régulière de natation. Le classement avant les courses de la journée mettait le Rouge et Or en avant, suivi par l’Université McGill et par les Carabins.
Malgré une victoire dans les bassins du Peps, les hommes n’ont pas eu la tâche facile. En début de journée, dès la quatrième épreuve, le 400 mètres style libre, un des nageurs par excellence du Rouge et Or, Adam Szoo, s’est éffondré pour terminer septième dans cette course, laissant la victoire à son collègue lavallois Damien Cattin-Vidal.
Szoo s’est toutefois rattrapé un peu plus tard en complétant le relais 4×50 mètres, quatre nages au premier rang avec ses collègues Jonathan Blouin, Kevin Deret et Maxime Jacomelli.
Les nageurs du Rouge et Or revenaient il y a peu de temps de leur camp d’entraînement en Martinique durant les vacances des fêtes. Selon certains athlètes lavallois, c’est ce qui les aurait ralentis. «C’est sûr qu’on est un peu fatigués, ça fait depuis le 4 janvier qu’on a pas eu de pause», disait Maxime Dumont, 21 ans, après avoir terminé dixième sur 25 à l’épreuve du 50 mètres papillon chez les hommes. Cette épreuve a tout de même été remportée par le Rouge et Or grâce à Maxime Jacomelli.
Sarah Routhier expliquait qu’à la suite de l’entraînement intense pendant le temps des fêtes, l’équipe de Laval n’était pas prête musculairement à la compétition. «Notre coach nous a dit de tout donner, peu importe ce qui arrivait», a dit la nageuse qui a entre autre terminé première au relais 4×50 mètres libre. La grande majorité des nageurs, bons résultats ou non, conviennent que la compétition à Laval est un peu moins importante et qu’ils se concentrent tous sur les compétitions futures comme le championnat québécois et canadien au mois de février.
«Certains performent bien, d’autres un peu moins, mais ce n’est pas la volonté qui manque, c’est juste que la fatigue est bien présente depuis le retour», explique l’entraîneur Nicolas Perron. Il dit aussi que le camp d’entraînement a été très intense pour les athlètes pendant les fêtes et que certains sont plus fatigués que d’autres. «C’est des grosses journées. Ça commence de bonne heure, ça termine tard. Parfois jusqu’à trois séances dans l’eau par jour. Musculation, course à pied, le tout pendant 15 jours.»
L’Université du Québec à Chicoutimi termine bonne dernière avec six points, mais ses nageurs ne s’en inquiètent pas outre mesure. «On est plus des nageurs de longue distance, comme pour la traversée du Lac Saint-Jean. On est plus ici pour représenter l’Université», expliquait Jérémy Bonneau, 22 ans.
