Un esprit sain dans un microprogramme sain

Répondre aux attentes des individus soucieux de leur équilibre personnel et former des agents de changement : voilà les objectifs visés par le nouveau microprogramme sur les saines habitudes de vie de l’Université Laval. Entièrement offert à distance, ce nouveau cursus sera disponible dès cet hiver sur le campus.

Bien que les premiers cours n’aient pas encore commencé, le nombre important d’étudiants déjà inscrits enthousiasme les responsables. La directrice Vicky Drapeau assure qu’elle-même était surprise de la réponse des étudiants.

Chacun des axes de formation a pour vocation de changer au moins une habitude de vie chez l’étudiant. L’accent est mis d’abord et avant tout sur l’interactivité. Mme Drapeau insiste sur cette volonté de mettre les étudiants en action à travers diverses activités personnelles comme « le ciblage des habitudes de vie, le choix des comportements à changer ou la rédaction d’un journal de bord ».

La communication et la rétroaction avec le professeur se voudront très présentes. Les améliorations visées sont telles que les étudiants sont invités à suivre le microprogramme sur plusieurs sessions universitaires. « Il serait dur de changer trop d’habitudes de vie en une session », estime la directrice.

Les prix d’inscriptions suivront la même tarification que les autres cours d’un crédit et de trois crédits proposés par l’Université Laval. S’ajoute ensuite le prix des manuels de cours, qui n’est « vraiment pas dispendieux », selon Mme Drapeau. Le microprogramme nécessite un total de neuf crédits pour sa complétion.

Définir le concept central

Une question demeure : qu’est-ce qu’une habitude de vie saine, à proprement parler? Pour Vicky Drapeau, il s’agit d’un élément qui touche l’individu au quotidien. « Ça peut aller d’une bonne gestion des finances à une meilleure gestion du stress », poursuit-elle, soulignant au passage l’importance d’un mode de vie actif.

Une fois qu’il aura amélioré ses habitudes de vie et qu’il aura perfectionné ses connaissances en la matière, l’étudiant deviendra un agent de changement. D’ailleurs, l’un des objectifs du microprogramme est d’amener l’étudiant à propager les notions qui lui sont inculquées.

« Il faut contaminer les autres avec ses bonnes habitudes et devenir un modèle », souligne Mme Drapeau. Le but est d’influencer positivement son entourage personnel et professionnel.

En collaboration avec d’autres acteurs

Tout jeune, ce microprogramme sur les saines habitudes de vie découle directement de Mon Équilibre UL, un organisme qui, depuis 2012, concentre ses activités sur les saines habitudes de vie.

Le projet de Vicky Drapeau reprend ainsi les cours d’un crédit initialement créés par Mon Équilibre UL. « Il y avait une offre intéressante, et je me suis demandé pourquoi ne pas en faire un microprogramme », s’interroge Vicky Drapeau. Le microprogramme va inciter les étudiants à suivre plus d’un cours sur les saines habitudes de vie ». Ce qui en soi, selon elle, est une excellente nouvelle.

Quant à l’avenir du programme, la professeure au département d’éducation physique de l’UL affirme vouloir augmenter le choix de cours disponibles dans un premier temps, tout en proposant le microprogramme aux employés de l’Université Laval.

Si la tendance se maintient et que tout se passe comme prévu, Mme Drapeau avoue vouloir développer une version du programme qui serait destinée aux entreprises et au grand public.

 

 

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