Les autres associations étudiantes nationales ont reçu de manière plutôt critique la décision de l’ASSÉ.

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Les autres associations étudiantes nationales ont reçu de manière plutôt critique la décision de l’ASSÉ.

Sonia Larochelle

Paul-Émile Auger - Courtoisie, Paul-Émile AugerJoint en entrevue téléphonique ce lundi, Paul-Émile Auger, le secrétaire général de la Table de concertation Étudiante au Québec ( TaCEQ ) réagit à la menace d’un boycottage du Sommet par l’ASSÉ : « Les associations étudiantes ont un rôle de représentation. Je pense que dans le cadre du Sommet, il y a un choix qui a été fait, entre autres par notre association, de participer aux premières rencontres. Puis, si on est cohérent avec nous-mêmes, il faut assister au Sommet. » M. Auger fait remarquer qu’« assister au Sommet ce n’est pas être d’accord avec tout ce qui se fait là, ce n’est pas faire un chèque en blanc à quiconque. Mais c’est à la fois représenter les étudiants et faire cheminer les projets que l’on trouve importants ».

Il mentionne que la TaCEQ cherche à « entrer dans un débat constructif, pas seulement dans une opposition, mais aussi dans la construction d’un projet sur l’éducation ». M. Auger en appelle à la « cohérence politique », expliquant qu’« on participe à un processus, on le fait de bonne foi et ça, c’est essentiel à
la conclusion ».

Interrogé sur une potentielle perte de légitimité du Sommet en cas d’absence de l’ASSÉ, il déclare : « du moment où tous les groupes sont représentés adéquatement, il y aura une légitimité. Un événement a la légitimité qu’on lui donne. Le ministre a été à la table pendant des mois, il y a eu quatre rencontres. La participation à ces rencontres préparatoires a déjà donné de la légitimité
au processus. »

Questionnée la semaine dernière sur l’absence possible de l’ASSÉ au Sommet, la présidente de la Fédération étudiante universitaire du Québec ( FEUQ ), Martine Desjardins, déclarait : « il y a place au débat et que ça soit difficile, ce n’est pas une raison suffisante pour quitter ». Elle déplorait « si on n’est pas là, eh bien on laisse encore le gouvernement décider pour nous ». La responsable a fait savoir que même si le boycottage n’est pas une idée discutée au sein de son association, « on ne peut pas dire que ça ne peut
pas arriver ».

 

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